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France : Politique en France / France : Société

L’incantation républicaine est à son comble

Bernard Antony n'en peut plus de  la "rhétorique frelatée" des valeurs de la république :

"Je ne suis ni de ceux qui affirment que tout était noir avant 1789, ni de ceux qui idéalisent ce que l’on a appelé l’Ancien Régime, qui recouvrit d’ailleurs des réalités très différentes. 

Je crois que la monarchie avait pour principaux avantages celui de la continuité politique et celui de l’indépendance de l’État vis-à-vis des groupes de pression bien mieux assurée que dans le système républicain.
 
Dans la monarchie en effet le pouvoir suprême ne provenait pas de l‘élection qui, en démocratie, dépend en grande partie des moyens mis en œuvre pour séduire l’opinion ; dépendance donc par rapport aux puissances d’argent mais aussi par rapport aux groupes d’influence plus ou moins connus, d’ordre politique ou idéologique.
 
Mais tout comme les régimes républicains, ceux de la royauté ne furent pas, tant s’en faut, que des moments de gloire, de paix et de prospérité. Et comparer la meilleure des royautés à la plus mauvaise des républiques ne relève évidemment pas d’un juste procédé.
 
Pour ma part, depuis que je milite pour la France, j’ai pensé que la République était un système, avec ses avantages et ses inconvénients plus ou moins grands selon les constitutions et les époques (…)
 
Mais nonobstant toutes leurs imperfections et les tragédies de l’histoire, nos Républiques en tant que telles étaient devenues un peu moins agressivement idéologiques. Elles étaient certes toujours très imprégnées d’étatisme jacobin et de laïcisme bien différent du principe de laïcité. Mais jusqu’à la loi Veil, elles n’ajoutaient plus de nouvelles amputations au respect de la vie, de la dignité et des libertés de la personne humaine. Depuis la loi Veil, la folie utopique et le resserrement totalitaire ont repris leur cours. À la pointe de cette œuvre de mort, les ministres francs-maçons sont à l’oeuvre (…)
 
Ces temps derniers, l’incantation républicaine inter-partis est à son comble : permanente, obsédante, réitérée, martelée, matraquée. Ingrédient permanent des discours politiciens sans plus aucune originalité. « Leur République », ils nous l’infligent à longueur d’inaugurations, de commémorations, et de congrès (…)
 
Leur République à eux, leur citoyenneté à eux, c’est vraiment de la rhétorique frelatée. À la boursouflure de leurs mots ne correspond que l’atrophie de la réalité, la mort des libertés, la haine de la vie, le mépris de la vérité. 
 
Et vive la France !"

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5 commentaires

  1. Je ne suis pas d’accord avec Bernard Antony. La république est franc-maçonne et apatride depuis le début et le Français en souffrent depuis 1789. La déchristianisation de la France mène à la persécution des catholiques, puis à l’islamisation de la France, alors que le Roi, lui, protège les catholiques. « La république, c’est le régime de l’étranger », disait le Général de Gaulle. Le meilleur des régimes est mixte, avec la Monarchie en haut, la démocratie en bas (Premier ministre et représentants de la nation). Il faut aussi que la Monarchie soit assortie de la démocratie directe, comme au Liechtenstein, afin que le peuple ait son mot à dire. La république, c’est du totalitarisme depuis le début avec une gestion lamentable puisque qu’elle accuse un déficit abyssal et du chômage de masse dû à l’immigrationnisme d’un côté et le génocide de nos enfants par l’avortement de l’autre. De surcroît, la république, par idéologie, a abandonné sa souveraineté à Bruxelles. La république, c’est la mort de la France ! La république, c’est le suicide français et la haine de soi inculquée à nos enfants à l’école par la haine de nos Rois et la haine des catholiques. Sous la Monarchie, la langue internationale était le français, grâce au rayonnement de nos Rois. La république n’a aucun rayonnement, c’est une autre monarchie, qui, elle, rayonne, qui a pris la place du français dans le monde et a imposé très facilement l’anglais comme langue internationale. La Monarchie, c’est la continuité, la stabilité, la souveraineté, le respect de la Foi des Français, un Roi comme clé de voûte au-dessus des partis, un Roi qui a appris son métier dès le berceau. La république, c’est le régime du chaos avec à sa tête un amateur et un arriviste sans classe qui fait honte à la France. Les Français n’en peuvent plus ! Il faut abolir la république parce que la république nous fait tous souffrir et que la république, c’est la mort de la France ! Vive le Roi de France ! Vive l’Aîné des Capétiens ! Vive Louis XX !

  2. Oui, excellente analyse: la dérive républicaine depuis la légalisation de ‘avortement entraine inéluctablement de déni de réalité. Cette dérive s’accompagne de la démission d’une génération en charge des affaires vis-à-vis des générations suivantes. C’est notre génération !

  3. Je ne suis pas d’accord quand B. Antony estime que seule la république est dépendante des puissances financières, la monarchie l’était aussi, et elle monopolisait les richesses avec la noblesse. Puis les bourgeois se sont enrichis avec leurs manufactures et leurs commerces, et c’est eux qui ont mené la révolution, suivi par le pauvre peuple.

  4. C’est quand on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.
    Les socialistes n’ont strictement rien à dire mais quelle bande de braillards.

  5. Dominique à raison la révolution française, et sa fille naturelle la république ont fait perdre à la France son rôle de première puissance au profit de l’Angleterre. [Les hécatombes dues aux guerres de l’Empire (régime apparu dans le sillage de la révolution) ont rendu ce déclin irréversible].
    Ce que confirme ces propos de l’historien britannique Edmund Burke (1729-1797):
    – “Déjà une certaine pauvreté de conception, la grossièreté, la vulgarité marquent tous les actes de l’Assemblée nationale et de ceux qui l’endoctrinent. Leur liberté n’est pas libérale. Leur science est une présomptueuse ignorance et leur humanité, une brutalité sauvage.”
    – ” Dans ce court espace de temps, les Français ont complètement détruit […] leurs revenus publics […] leur commerce, leurs arts et leurs manufactures : ils ont fait, pour nous, en qualités de rivaux, ce que n’auraient pas pu faire vingt batailles de Ramillies ou de Blenheim.”
    – “Eussions nous conquis la France, fût-elle abattue à nos pieds, nous devrions rougir qu’une commission anglaise […], imposât aux Français des lois aussi dures, aussi destructrices de leur grandeur nationale, que ceux qu’ils se sont imposés à eux-mêmes…”
    Mais Sarkosy doit ignorer cela et de toute façon, il s’en fiche.

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