Partager cet article

France : Politique en France

L’indigence de la forme ne doit pas occulter les enjeux réels : sur le fond, il nous reste à choisir entre deux France

Nouveau texte de l'Avant-Garde :

Capture d’écran 2017-05-05 à 21.27.50"Sur la forme, le débat du second tour des Présidentielles n’a pas été à la hauteur que nous étions en droit d’espérer.

Pour autant, l’indigence de la forme ne doit pas occulter les enjeux réels. Sur le fond, il nous reste à choisir entre deux France.

Entre une France souveraine dans une Europe des patries et une France dissoute dans une Europe centralisée.

Entre une France d’autant plus ouverte aux autres cultures qu’elle sera enracinée dans son histoire, son identité et une France d’autant plus emportée par les vents contraires qu’elle sera honteuse de son passé, de sa culture.

Entre une France qui respecte l’écologie intégrale, les rythmes naturels de la personne humaine et une France dominée par un esprit de toute-puissance qui veut l’entraîner dans les délires de « l’homme augmenté ».

Entre une France qui laisse place à la gratuité, au bénévolat et une France dans laquelle tout est bon à vendre, y compris le ventre des femmes.

Entre une France dans laquelle le politique, au service du bien commun, pose le cadre d’un développement économique harmonieux et une France dans laquelle les multinationales et les plus forts font la loi.

Entre une France qui combat le fascisme d’aujourd’hui – celui qui verrouille nos banlieues, encage les femmes et se fait exploser dans nos villes – et une France qui revit les guerres d’hier et reste soumise aux mouvances islamistes.

Choisir, au fond, entre la France et un hall de gare qui ne serait plus vraiment la France.

Dimanche, nous voterons résolument pour la France.

Puis viendra le temps des législatives.

Il reviendra à chacun de voter pour le parti qui lui semble être le plus à même de conduire l’action gouvernementale de notre pays.

Puis viendra le temps de la recomposition politique. Si elle persistait à tomber dans le piège du « front républicain », la droite dite « républicaine et du centre » serait condamnée à se noyer dans le « macronisme ». Elle consacrerait le triomphe posthume de François Mitterrand. La droite conservatrice – au sens de conserver le meilleur de la civilisation et de l’homme – devra engager un dialogue ouvert et exigeant avec l’ensemble des patriotes, au service de son pays."

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services