Un homme, condamné jeudi à huit années d'emprisonnement à Guéret pour homicide involontaire après une course-poursuite ayant entraîné la mort d'un gendarme, a été remis en liberté, la présidente ayant omis de lui notifier son maintien en détention. Ce juge sera-t-il condamné ?
L’injustice du jour
4 commentaires
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lisa
bientôt il n’y aura plus de juge.
Bernard S
En bon Français, l’emprisonnement implique la détention : erreur de juge ou pas, il est aberrant de libérer quelqu’un que l’on vient de condamner à la prison.
Autre remarque : homicide totalement involontaire, 8 ans de prison; meurtre (homicide volontaire) de Marie Trintignant, 8 ans de prison.
Jean
A Bernard, c’est la justice lituanienne qui a condamné Cantat à 8 ans de prison. Cela dit, ça ne change pas grand chose, en France ce n’est pas mieux…
Berg
NON.
En France, lorsqu’on comparaît libre, on ressort généralement libre du procès où l’on est condamné à la prison. C’est ensuite au juge d’application des peines à “organiser” l’emprisonnement.
On peut aussi, mais c’est très rare, faire l’objet d’un “mandat de dépôt” : auquel cas on file directement en prison.
Lorsqu’on comparaît non libre, normalement on est incarcéré dans la foulée : c’est ce qui n’a pas été fait. Mais encore une fois, ce n’est pas obligatoire.
En outre, sur le fond, cette personne est totalement innocente de la mort du gendarme. Ce sont deux motards qui se sont percutés, alors que la voiture du griveleur d’essence était à plus de deux kilomètres ! La voiture n’est pour rien dans le choc des deux gendarmes.
Ne crions donc pas trop vite.