Dans un long billet, Maître Eolas avait dénoncé la manipulation effectuée par l'Institut pour la Justice, estimant qu'il s'agissait d'une récupération politique d'un fait divers correctement traité par la justice. Pacte 2012 lui répond.
On peut ne pas apprécier les méthodes de l'IPJ – et plusieurs lecteurs me l'ont fait savoir – mais cela ne doit pas pour autant nous empêcher de reconnaître qu'il y a un vrai problème avec la justice en France. Quand Maître Eolas ose écrire
"Jérémy Censier a reçu cinq coups de couteau dont deux mortels et des coups de pied une fois au sol. Voilà pour la “barbarie inimaginable”."
on se dit que l'on marche sur la tête. Une impression confirmée à la lecture de cet ouvrage : 26 agressions en 7 ans, dont les procédures ont toutes abouti à des non-lieux, alors que les agresseurs sont identifiés.