La religion musulmane, pourtant opposée à la loi génocide, ne serait-elle pas en mesure d’éviter le pire en Iran ?
Le parlement conservateur iranien a adopté mardi un projet de loi autorisant l’avortement durant les quatre premiers mois de la grossesse si la vie de la mère est en danger ou si les médecins constatent une malformation du foetus (c’est de l’eugénisme !). Sinon l’avortement est un crime, qui peut valoir à la femme et à celui qui le pratique trois à dix ans de prison et le paiement du "prix du sang", la valeur vénale de la vie d’un être humain.
Le projet doit à présent être soumis au Conseil des gardiens, organe ‘ultra-conservateur’ qui juge de la conformité des textes avec la loi islamique en vigueur en Iran.