Un document de travail de 89 pages, commun à l'administration pénitentiaire et aux services de renseignement de la police, intitulé L'islam radical et les phénomènes de prosélytisme islamistes dans les établissements français, manuel de radicalisation dans les prisons, classé confidentiel, a pour objectif de donner des indices aux surveillants de l'administration pénitentiaire (AP) pour dépister les signes de radicalisation des détenus de confession musulmane.
Il y aurait, dans les établissements pénitentiaires en France, près de 20 000 musulmans pratiquants (c'est-à-dire respectant le ramadan) sur 66 000 détenus. L'islam des prisons est aujourd'hui encadré par 151 aumôniers musulmans agréés. A l'intérieur des prisons, le personnel de la pénitentiaire a de plus en plus de problèmes à gérer les susceptibilités et les exigences – le refus, par exemple, de certains musulmans d'accepter aujourd'hui la présence de femmes. Patrick Guillemin, ancien braqueur, vingt-trois ans de prison essentiellement en centrale, dont dix années passées à l'isolement, parle en connaissance de cause:
«Il y a eu un moment, au début des années 2000, où le pouvoir a changé de main dans les prisons. Le grand banditisme auquel j'appartenais a cédé devant les califes, plus forts, plus nombreux… À l'époque, les musulmans priaient dans les cours de promenade. Quand la directive de l'AP est tombée, vers 2004, imposant la prière dans les cellules ou dans une salle affectée à cela, les musulmans ont bloqué le parloir avec les familles à l'intérieur.»
Une dizaine d'islamistes en fin de peine seront libérés en 2012 et 2013. La DCRI aura communication de leur adresse et lieu de travail. Leurs téléphones seront écoutés et leurs déplacements, contrôlés. Peu importe, les islamistes savent tout cela depuis longtemps déjà et imaginent constamment des astuces pour déjouer les surveillances. La loi pénitentiaire de 2009 interdit désormais les fouilles à nu de tous les prisonniers au retour des parloirs sauf à être «motivées par des indices sérieux».
lavandin
il n’y a pas qu’en prison que l’islam inquiète, mais aussi dans la vie de tous les jours . Qu’adviendra t-il de nous lorsqu’il y aura 25 millions de musulmans en France ? , et cette perspective n’est pas aussi lointaine que l’on pense
isab
Interdictions de la fouille à nus pour ces gens là, alors que nous l’avons tous été avant de faire de la garde à vue pour avoir simplement protesté dans un théâtre : c’est quand même fort de café!!!