Le Danemark et l’Italie cherchent à convaincre d’autres pays européens de cosigner une lettre critiquant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour être allée « trop loin » dans son interprétation du droit, en particulier sur les questions migratoires.
La CEDH, basée à Strasbourg, est chargée de veiller au respect de la Convention européenne des droits de l’Homme dans les 46 pays membres du Conseil de l’Europe. Ses décisions influencent de manière significative le cadre juridique de ces pays dans différents domaines.
Le texte, encore en cours de finalisation et ouvert à d’autres signataires, devrait être rendu public dans les semaines à venir.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte de demandes croissantes, depuis plusieurs mois, pour revoir ou réinterpréter les cadres juridiques internationaux existants, jugés parfois inadaptés aux défis contemporains, notamment en matière de migration.
Parmi les soutiens potentiels à cette lettre figurerait la République tchèque, la Finlande, la Pologne et les Pays-Bas.