L’ANSM rappelle l’importance de la consultation de contrôle, concernant “l’IVG médicamenteuse”, notamment pour “vérifier l’absence de complications pour la femme“. Tiens ? C’est étonnant… On n’en parle jamais…
Par ailleurs, lorsque le bébé survit à la tentative d’IVG médicamenteuse, des femmes souhaitent finalement garder leur enfant. Or, après avoir été exposé à l’IVG médicamenteuse, il y a des risques pour l’enfant, selon l’ANSM :
L’exposition prénatale au misoprostol ou à la mifépristone a été associée à une augmentation du risque malformatif multipliée par trois par rapport aux enfants dont les mères n’ont pas été exposées à l’une de ces molécules pendant la grossesse.
La consultation médicale de contrôle est indispensable et obligatoire après une interruption volontaire de grossesse (IVG), rappelle l’Agence du médicament (ANSM) dans un communiqué. Si cette consultation est prévue par la procédure, elle n’est pas toujours réalisée. Or, elle est essentielle « pour confirmer l’efficacité de l’IVG et vérifier l’absence de complications pour la femme ».
« Les saignements qui apparaissent après la prise des comprimés ne témoignent pas systématiquement de l’expulsion totale de l’embryon ; ils ne doivent donc pas être perçus comme une preuve absolue de réussite de la procédure d’interruption de grossesse ».