Le général Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris, présentait ce matin aux côtés de Ludovine de La Rochère, présidente, Tugdual Derville, porte-parole, et Albéric Dumont, coordinateur général, les pistes que le mouvement allait désormais explorer. Le plus important pour le mouvement reste de retirer la loi Taubira et de s’opposer à la gestation pour autrui (GPA), et à tout ce qui atteindrait la famille. Les manifestations ne sont pas la seule arme du mouvement.
L’action politique pour l’abolition internationale des mères porteuses reste une priorité. Le mouvement va continuer à rencontrer des élus nationaux et européens pour agir de concert au sujet de la GPA.
En France, LMPT compte bien peser sur les primaires de l’UMP et à se faire entendre par la majorité. Le mouvement est « à demi satisfait » que Nicolas Sarkozy propose la réécriture de la loi Taubira. « C’est un bon début, mais nous attendons de voir concrètement ce qu’il veut retoucher », nuance Ludovine de La Rochère.
Par ailleurs, un rendez-vous a été demandé à Manuel Valls.
LMPT entend également promouvoir des actions judiciaires contre les entreprises étrangères qui sollicitent sur le sol français des personnes pour qu’elles aient recours aux mères porteuses.
Enfin, le mouvement entend poursuivre ses propositions pour la famille et l’enfant. Il va tenter de peser contre l’éducation des enfants à qui on apprend à l’école « l’indifférenciation homme/femme en guise d’égalité » et une éducation sexuelle qui laisse à désirer.