La Manif Pour Tous appelle les familles à manifester le 16 octobre à Paris contre les nouvelles offensives du gouvernement contre la famille, la filiation et l'éducation et aussi contre toutes formes d'enseignement du genre à l'école. Il faut mettre un terme à la remise en cause de l'identité sexuelle des enfants.
"Alors que le Pape François vient de dénoncer l'idéologie du genre dans les écoles de France, le gouvernement semble perdre les pédales. Najat Vallaud Belkacem sombre une nouvelle fois dans le déni, le mépris et l'insulte pour éviter soigneusement tout débat de fond. En agissant ainsi, elle renforce le climat de défiance entre les parents et l'Education nationale. « Pourquoi refuser de travailler avec les familles sur des sujets essentiels ? » s'interroge Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Expérimentés dans la plus grande opacité, les ABCD de l'égalité, véritable outil idéologique pro-genre, ont finalement été retirés sous la pression des familles à l'été 2014. Mais la ministre de l'Education nationale n'a pas abandonné et cherche à imposer par tous les moyens possibles le genre à l'école. C'est précisément ce qu'a dénoncé le Pape François en qualifiant cette volonté de changer les mentalités des plus petits de « colonisation idéologique ». Car l'enseignement du genre relève bien de l'idéologie et non de la lutte contre les stéréotypes. Expliquer que les garçons et les filles sont égaux est une évidence. Mais lutter contre les stéréotypes, c'est à dire les clichés, ne signifie pas qu'il faille gommer les différences entre les sexes. Un garçon et une fille sont égaux. Ils sont aussi différents. C'est le respect de cette différence que l'école doit enseigner.
Ludovine de La Rochère souligne :
« Il faut rétablir la confiance entre les familles et l'école ». « La propagande et l'idéologie n'ont pas leur place à l'école. Les parents en ont marre ! » « Jean a deux mamans », « Mehdi met du rouge à lèvres » ou bien encore « Je veux un zizi » : les livres pour enfants recommandés par l'Education nationale ne doivent pas chercher à imposer une déconstruction de l'identité sexuelle des plus petits.
« Quelle folie de s'en prendre à des enfants de 6 ans ! Quelle folie d'imposer à des petites filles l'idée qu'elles pourraient être un garçon ! Quelle folie d'imposer à des petits garçons l'idée qu'ils pourraient être des filles ! Quelle folie de remettre en cause l'identité des enfants pour faire avancer les revendications d'un lobby LGBT aussi radical qu'ultra minoritaire. Trop c'est trop : rendez vous le 16 octobre »
Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous, ajoute :
« Nous recevons beaucoup de messages et d'encouragements ces derniers jours et plus encore depuis ce matin. La famille est le ciment de l'unité nationale ».
Le genre est souvent au cœur d'une bataille sémantique que ses promoteurs cherchent à imposer pour reléguer la réalité du problème qu'il soulève. En vérité, que l'on parle de concept de genre, d'idéologie du genre ou de théorie (au singulier ou au pluriel) du genre, peu importe. En voulant « rééduquer » nos enfants, les promoteurs du genre veulent imposer la remise en cause de l'identité sexuelle. Ils veulent gommer le fait d'être un homme ou une femme par le sentiment de se sentir homme ou femme. C'est en ce sens que l'on peut parler d'idéologie et, dès lors qu'elle se diffuse à l'école, on peut parler de propagande. C'est cette même idéologie relativiste qui encourage l'homoparentalité en niant la richesse de l'altérité sexuelle et le besoin pour tout enfant de connaître et d'être élevé, dans la mesure du possible, par son père et sa mère. Le changement de sexe sur simple déclaration est aussi une conséquence de cette idéologie dangereuse pour la société. C'est ce que dénonce La Manif Pour Tous.