Madame Bertinotti, ex-ministre de la famille, s'est confiée à un journal local bordelais sur les Allocations Familiales, la PMA et les mères porteuses. LMPT33 a jugé ses propos incomplets au point d'être perçus comme tendancieux. LMPT 33 répond à Mme Bertinotti :
"Limogée en mars dernier avec « violence » et « humiliation » selon ses confidences au journal local, au point d’évoquer à ses yeux les méthodes de Ravaillac et de Madame de Montespan, Mme Bertinotti, ex-ministre de la famille, n’en est pas moins fervente de l’idéologie de la redistribution lourde de toutes les ressources des familles de la classe moyenne. LMPT33 relève qu’elle en oublie même le sens du principe d’universalité des « allocations familiales » : le nécessaire encouragement et la reconnaissance de la nation aux couples qui donnent naissance et éduquent deux enfants au moins. Ceci afin d’assurer le renouvellement des générations en créant les conditions de la prospérité à venir. Ces familles ont le sentiment que ce signe est une nouvelle ingratitude qui, s’ajoutant aux restrictions du quotient familial et du congé parental et de surcroît à l’immigration incontrôlée, vise à affecter leur vocation naturelle pourtant universellement reconnue.
Mme Bertinotti prolonge sa lecture tronquée des lois en ignorant que la PMA n’est autorisée pour un couple homme-femme que sous trois conditions inspirées par les exigences de la nature : l’homme et la femme doivent être vivants, être en âge de procréer et vouloir contourner une infertilité médicalement constatée. LMPT33 signale que contrairement à la garantie d’altérité homme-femme offert par ce couple à l’enfant qui va naître, proche de la cellule sociale de référence avec un père et une mère, souhaitée par les enfants, les couples de femmes ne constituent pas une situation d’équivalence car il n’y a pas de pathologie. Infertiles par choix individuel, elles n’en exigent pas moins le recours à l’insémination artificielle, quitte à priver délibérément un enfant de père. Les bons sentiments sont proclamés, masquant des désirs de convenances personnelles au nom de la liberté, incompatibles avec la responsabilité des adultes envers l’intérêt supérieur des enfants. « Ou est mon père ? » revendique naturellement un enfant auquel la mère explique « qu’avec son épouse il a deux mamans ! »
LMPT33 rappelle aussi que symétriquement la GPA prive un enfant de mère au motif du désir d’adultes qui, sous les prétextes erronés d’une soi-disant « infertilité sociale » et d’une prétendue « inégalité des couples », expriment ouvertement la prétention de nier et d’aller contre la nature. De surcroît la GPA c’est aussi la location d’utérus de femmes pauvres triées à la demande, astreintes à un contrat de résultats par des officines qui n’ont que faire de l’éthique et de la marchandisation des êtres humains. LMPT33 suggère que contrairement aux assertions de l’ex-ministre de la famille, ce n’est pas le Code Napoléon qui serait incitatif à des moeurs de procréation privant délibérément des enfants de père ou de mère, au prix de l’esclavagisme. C’est davantage une perte d’éthique envers la protection des plus faibles qui prive la jeunesse de rêves d’avenir."