Communiqué de Yann BALY, Président de Chrétienté-Solidarité :
En ce 9 décembre 2025, dans une quasi-unanimité suspecte, l’on a célébré avec louanges le cent-vingtième anniversaire de la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905.
Les laïcards continuent d’y voir, dans le prolongement de 1789 et de 1793, la domination définitive de la république sur le fait religieux.
Les naïfs, dont hélas beaucoup de politiciens de droite et même d’évêques ou de prêtres, reconnaissent les bienfaits de cette loi. Certains y voient même l’outil parfaitement approprié pour lutter contre l’islamisation de la société française.
Soyons clair : ces derniers se mettent le doigt dans l’œil !
La laïcité républicaine n’a jamais eu pour seul objectif que la lutte contre le christianisme et spécialement contre l’Église catholique. Elle a essayé de mettre en œuvre, par des voies moins violentes, ce que la Terreur révolutionnaire n’avait pas réussi à faire en 1793 : effacer l’empreinte chrétienne de la société française.
Leur laïcité est une machine de guerre contre l’identité chrétienne de la France ! Elle est programmée pour cela et pour rien d’autre.
L’impuissance complice de l’État face à l’islamisation à marche forcée de la France ne s’explique pas autrement. Leurs principes ne fonctionnent pas face à un système idéologique totalisant qui ne peut, ni ne veut, distinguer le religieux, du politique, du juridique, ni même des normes régissant le moindre geste de la vie quotidienne.
Pire ! Les laïcards impuissants face au phénomène islamique s’en font les complices et participent activement à son expansion dans la société française. Cela ne date pas du revirement récent de Jean-Luc Mélenchon. En décembre 2005, il y a 20 ans déjà, l’ancien ministre socialiste Jean Glavany déclarait « Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquée en France ».
La seule bonne et saine laïcité est celle de l’Évangile, qui distingue mais ne sépare pas, qui respecte l’histoire et l’identité de la France. Les droits d’auteur en reviennent à Jésus-Christ : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ».
