"42 ans après la légalisation de l’avortement, certains le célèbrent comme une liberté au point de l’ériger au rang de droit fondamental.
Et pourtant :
- l’avortement est d’abord une réalité sordide, car il consiste à mettre un terme à la vie d’un être humain,
- un problème majeur : plus de 9 millions d’avortements en France depuis 1975,
- un tabou : les opposants ne sont pas entendus et sont stigmatisés, et bientôt censurés via le nouveau délit d’entrave à l’IVG
- Il fait l’objet d’un déni de la réalité: personne n’ose aborder la réalité de l’acte lui-même qui consiste à tuer un enfant, et la négation du syndrome post abortif est imposée.
- La légalisation de l’avortement a initié une inversion du bien et du mal et contribué à anesthésier les consciences.
Malgré ce constat, depuis 5 ans le gouvernement a fait de l’avortement une priorité politique, budgétaire et symbolique : remboursement intégral de l’avortement, suppression de la notion de détresse, revendication d’un droit fondamental à l’avortement, mesures de promotion de l’avortement ( suppression du délai de réflexion, instauration de quotas etc.), remboursement intégral des actes afférents à l’avortement, création d’un nouveau délit d’entrave à l’avortement.
42 ans d’IVG : 42 ans d’errance
La loi Veil devait contribuer à réduire le nombre des avortements : 42 ans plus tard, ils ont explosé.
La loi Veil devait favoriser le soutien aux femmes en détresse souhaitant garder leur bébé : 42 ans plus tard, ce volet de la loi n’a jamais été mis en œuvre.
La loi Veil devait libérer les femmes des grossesses imposées : 42 ans plus tard, ce sont 80 % des avortements qui sont imposés à la femme enceinte par son entourage, les parents des jeunes filles mineures ou le compagnon de la femme majeure.
La loi Veil devait donner le choix aux femmes : 42 ans plus tard, un nouveau délit d’entrave à l’avortement va menacer tous ceux qui veulent proposer des solutions alternatives et va donc réduire à presque rien la possibilité du choix.
La loi Veil devait rendre les femmes plus heureuses : 42 ans plus tard, le syndrome de stress post abortif est un sujet tabou et le regret de l’enfant qu’on a porté dans son ventre n’est ni reconnu, ni pris en charge."