En Pologne, plusieurs organisations provie viennent de déposer au Parlement une proposition de loi pour interdire totalement l'avortement. Ce projet porte aussi la peine maximale pour la personne qui pratique l'avortement à 5 ans de prison, contre 2 ans actuellement.
Lorsqu'il aura été enregistré par le Parlement, le texte fera l'objet d'une collecte de signatures. Il en faut cent mille pour que le Parlement l'examine, ce qui est largement faisable.
Il faut savoir que, récemment, un bébé est né vivant au cours d'un avortement. Selon des témoins à l'Hôpital Sainte-Famille de Varsovie, le bébé de 24 semaines est né vivant après deux tentatives d'avortement ratées. Le bébé n'a reçu aucune aide du personnel de l'hôpital et est mort à la suite d'une négligence après avoir crié à l'agonie jusqu'à une heure. La journaliste polonaise Anna Wiejak de la Fondation SOS Save Unborn Children a déclaré:
«Le cri de cet enfant a été si traumatisant pour le personnel qu'ils ont déclaré qu'ils ne l'oublieront jamais."
L'histoire a éclaté en Pologne après que le personnel médical de l'hôpital ait signalé l'incident à la Fondation SOS, qui a ensuite informé les médias et les autorités juridiques, suscitant un débat national. La Pologne n'autorise l'avortement qu'en cas de viol, lorsque la vie de la mère est en danger, et quand le bébé a une anomalie. Dans ce cas particulier c'était un bébé avec le syndrome de Down (trisomie).
Par ailleurs, l'arrêt à partir de juillet du financement par l'Etat de la fécondation in vitro est également en cours de discussion.
Le Club des médecins catholiques de Varsovie a demandé la semaine dernière au ministre de la Santé d'interdire la vente de la pilule abortive EllaOne. Le ministre a répondu en indiquant que la pilule serait bientôt vendue uniquement sur ordonnance.