Au Parlement européen, on n’est pas loin de cette image de Tintin au pays des Soviets, sur laquelle on voit des commissaires politiques demander qui s’oppose à l’élection du PC, le tout sous la menace des pistolets (cliquez sur l’image pour l’agrandir). En témoigne cette intervention de Bruno Gollnisch, suite à l’interprétation de l’article 19 du règlement du Parlement :
"Le Parlement de cette Union européenne qui donne des leçons de démocratie à l’ensemble de la planète vient d’adopter une "interprétation" de son règlement intérieur qui abolit de fait les droits politiques des députés.
Désormais en effet, il relèvera du bon vouloir – ou de l’arbitraire – du seul Président du Parlement de déterminer quelles sont les demandes d’intervention ou de scrutin public qui seront ou non recevables.
Un député britannique du PPE (démocrates-chrétiens) qui a eu l’audace de s’élever publiquement, en séance, contre cette disposition honteuse, s’est vu signifier aussitôt tout aussi publiquement par son Président de groupe l’ouverture à son encontre d’une procédure d’exclusion !"