Benjamin Izarn, des Etudiants pro-vie, répond à Liberté Politique :
"Nous sommes remplis d’espoir ! Qui n’a pas été étonné par le fait qu’en quelques mois seulement les EPV — partis de rien — rassemblent 12 équipes et 300 membres actifs, plusieurs milliers d'étudiants intéressés et de soutiens… Notre combat est gagné d’avance : que pourra en effet faire la culture de mort contre une jeunesse unie et joyeuse ? De plus en plus de personnes tentent à leur manière de pourfendre le système du « tout-avortement correct », cette prison mentale qui va pousser un ministre de la Santé à considérer l’avortement comme « une composante obligatoire de l’offre de santé », à doubler le forfait-avortement le passant ainsi à 625 € (alors que le tarif de convention d’un accouchement durant en moyenne 13 h — contre 20 minutes pour une IVG — est de 312,50 € !), un Conseil régional à subventionner la campagne de pub des lobbys pro-avortement — 300 000 € dépensés chaque année par le Conseil régional d’Ile-de-France pour la campagne « Un droit, mon choix, notre liberté » …— sans jamais chercher à répondre à la détresse de femmes qui souvent voudraient garder leurs enfants et réclament des aides pour s’en sortir, sans jamais tenter de responsabiliser les futurs pères quant à l’importance de leur rôle. […]
Selon le sondage IFOP-ADV, 85% des femmes se disent en effet favorables au droit à l’avortement. On pourrait penser notre cause vaine, inutile et passéiste… mais il n’est en rien. Nous menons un combat d’avant-garde dicté par un amour profond pour la Vie, un respect accordé à chaque personne humaine, un cri contre l’injustice qui pousse chaque jour des femmes à commettre un acte traumatisant, sans que la société n’ait voulu leur proposer une autre solution. Ce même sondage énonce d’ailleurs que 60% des femmes pensent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter l’IVG, ce que nous nous efforçons d’obtenir. […] Il est important pour nous de réoccuper l’espace public en multipliant les happenings, actions de rue, c’est un excellent moyen de sensibiliser la population aux problématiques liées à l’accueil de la Vie et leur montrer ainsi qu’une jeunesse dynamique ne laissera plus ses frères et sœurs mourir dans l’abandon et fera tout pour promouvoir de réelles alternatives à l’avortement."
Exupéry
C’est très beau l’enthousiasme de cette jeunesse, et leur combat est utile et porte du fruit. Mais on n’abat pas “la Bête” aussi facilement… On croit avoir chassé les esprits mauvais et ils rappliquent sept fois plus nombreux…
Nous ne sommes plus dans l’ère de la politique, nous entrons dans l’ère eschatologique, comme le démontre (entre autres) l’acharnement contre le Pape et l’Église,
laurent
Bravo à ces jeunes gens. Même si l’enthousiasme de la jeunesse peut paraître naïf aux éternels vieux schnocks, ils ont raison…mais qu’ils comprennent bien que ce combat est un combat difficile et de longue durée.
Le plus jeune des combattants de la lutte contre l’avortement, le Docteur Xavier DOR, m’a dit qu’il regardait avec intérêt ce que faisait les Etudiants Pro Vie.
signé : un quarantenaire
Maroun
@exupéry :
Voilà bientôt 2000 ans que nous sommes dans les “derniers temps”. L’eschatologie ne doit pas nous faire baisser les bras, sinon l’Eglise n’aurait jamais rien fait!
Le prochain siècle sera peut être très catholique, le siècle d’après païen… Qui sommes nous pour en décider? Alors battons nous pour Dieu! Ne baissons pas les bras!
Je suis consterné qu’on puisse dire “c’est bien beau… mais…”.
MAIS OU EST VOTRE FOI?
Jeanne-Marie Laveyssière
Les premiers provie ont commencé à oeuvrer il y aura bientôt 40 ans, dans les années 1970. Je suis militante provie depuis plus de 20 ans. Comme nous le dit l’évangile, certains récolteront là où ils n’ont pas semé ! Les étudiants provie, comme tous les provie de leur âge, vont récolter une partie du fruit du travail qui s’accomplit depuis longtemps : études, témoignages, actions régulières, livres… etc Je souhaite qu’il sachent faire fructifier l’héritage que leur laissent les provie âgés qui nous quitteront bientôt ; sans avoir pu voir encore le retournement dans les mentalités si attendu !
Meilleures salutations provie,
Jeanne-Marie Laveyssière
Yves
Longue vie aux Étudiants Pro-Vie! Bravo pour le travail magnifique que vous avez accompli et que vous accomplirez au service de la VIE !
Pierre
Bravo pour l’interview jeune homme! Merci au Salon Beige de mettre ainsi en avant une si belle jeunesse dotée de vraies valeurs. Cela me redonne beaucoup d’espoir.
pg
Le Etudiants pro Vie sont sympathiques : mais le ”happening” ne constitue pas une action efficace en faveur de la Vie. Car nous sommes dans la société la plus relativiste et la plus idéologisée du monde industrialisé, celle dans laquelle le poids de la gauche et de la franc-maçonnerie la plus extrémiste est le plus fort. Le ”happening”, c’est croire qu’en reprenant les gesticulation des féministes des années 70, cela produira à l’envers les mêmes effets, ce qui est qq peu naïf.S’il n’est pas relayé médiatiquement, le ”happening” fait plaisir aux convaincus, mais ne convainc personne. La preuve en est que depuis 40 ans de manifestations, le combat pour la Vie demeure encore aux lisières de l’Eglise institutionnelle de France, et dans la marginalité totale au sein de la société française.
L’exemple des Pro Vie américains montre que que ce sont des réalisations concrètes qui amènent un changement de mentalité : on sauve des vies de l’avortement par des structures d’accueil des mères et de leurs enfants. Et ainsi on démontre que la Vie est une valeur positive.
Le ”happening” témoigne d’une conviction, mais il ne l’installe pas dans la réalité. On assiste en ce moment dans le monde catholique à l’invention perpétuelle du fil à couper le beurre.
Exupéry
@Maroun
La Foi n’a pas à être dissociée du “principe de réalité” et de la prudence. Dire “Notre combat est gagné d’avance”, est un des meilleurs moyens de le compromettre.
Pour le reste “pg” à parfaitement complèté ma pensée.
Ora
D’après l’interview, benjamin izarn ne dit pas que les happenings changeront tout mais qu’ils sont un moyen de “sensibiliser les populations”.