Président de la Halde et président du conseil de surveillance du Monde, Louis Schweitzer a déclaré hier :
"Si le Monde ne rétablit pas son équilibre, il condamne son indépendance [un plan social] ça doit toujours être quelque chose qu’on décide en dernier recours mais là je crois qu’il faut le faire".
L’assemblée générale intersyndicale a répliqué :
"Nous nous étonnons, que vous, président de la Halde, vous ne fassiez pas la différence entre un plan de départs volontaires – revendication de notre intersyndicale – et un plan de départs contraints, comportant, obligatoirement, des critères de licenciements discriminatoires (âge, ancienneté, «adaptabilité», situation de famille, etc.)."
Cette lettre a été remise à la Halde, où Louis Schweitzer ne se trouvait pas.
Rappelons qu’en matière de discrimination, Louis Schweitzer n’est pas un nouveau venu.