Lu sur Gènéthique :
Jeudi 23 mai, le Parlement de l’Etat de Louisiane a adopté une proposition de loi visant à classer la mifépristone et le misoprostol, les deux produits utilisés dans le cadre des avortements médicamenteux, comme « substances contrôlées et dangereuses ». Un vote qui intervient alors qu’une décision de la Cour suprême sur l’accès à la mifépristone est attendue prochainement. Les promoteurs du texte expliquent que cela permettra de protéger les femmes contre les avortements forcés.
Actuellement, en Louisiane, ces pilules abortives ne peuvent être délivrées que sur ordonnance. Cette nouvelle classification exigera que les médecins aient une « licence spécifique » pour les prescrire. Elle imposera également des contraintes en matière de stockage. Le fait d’en posséder « sciemment » sans ordonnance valide sera en outre passible d’amendes « élevées » et de peines d’emprisonnement.
Ces produits ne sont pas classés comme des « substances contrôlées » par le gouvernement fédéral, car les autorités de réglementation ne les considèrent pas comme présentant « un risque important d’utilisation abusive ».
Le texte se trouve maintenant sur le bureau du gouverneur, Jeff Landry, qui a indiqué qu’il soutenait la mesure.
L’avortement n’est autorisé en Louisiane que s’il existe un « risque substantiel » de décès ou d’invalidité pour la mère si elle poursuit sa grossesse ou lorsque le fœtus présente une « anomalie mortelle ». Actuellement, 14 Etats ont mis en œuvre des lois similaires.
Thibaud
Le Speaker de la Chambre des Représentants de Louisiane s’appelle « Phillip DeVillier » ce qui ressemble 100% à une blague et est possiblement une preuve que nous vivons dans la Matrix
Montalte
Rendons grâce pour cette bonne nouvelle, il n’y en a pas beaucoup