Lu dans Les 4 Vérités :
Bruno Retailleau a nettement emporté l’élection à la présidence des Républicains, réunissant 74,31 % des 97 736 suffrages exprimés (avec une participation relativement élevée puisque 121617 électeurs étaient inscrits), devançant largement Laurent Wauquiez. Si cette victoire du ministre de l’Intérieur était attendue, la plupart des observateurs pensaient qu’elle serait bien plus courte. Avec cette avance confortable, il est probable que le Vendéen pourra être candidat à la présidentielle sans que ses rivaux (non seulement Laurent Wauquiez, mais aussi Xavier Bertrand ou encore David Lisnard) soient en mesure de le bloquer.
Cependant, le plus dur reste à faire pour le vainqueur. Tout d’abord, LR demeure marqué par les innombrables guerres fratricides qui l’ont frappé depuis l’élection de Nicolas Sarkozy et il ne sera pas simple de restaurer l’unité du parti. Mais, surtout, la ligne politique de LR est difficilement compréhensible pour les sympathisants comme pour les observateurs et Bruno Retailleau n’aura pas beaucoup de temps pour la clarifier d’ici 2027. D’ailleurs, entre le fameux « bloc central » et le RN, l’espace politique qui reste pour LR est des plus réduits.
Pourtant, le parti ne manque pas d’atouts. Il dispose en particulier de nombreux élus locaux et donc d’une expérience de gouvernement qui fait cruellement défaut au RN. On peut donc imaginer deux scénarios principaux. Soit une alliance de LR avec le centre droit d’Édouard Philippe, président d’Horizons. Cela poursuivrait l’alliance un peu étrange que constitue l’actuelle coalition gouvernementale, mais aussi les très nombreuses alliances centristes-LR dans les collectivités territoriales. Il est probable qu’un Gérard Larcher soit très favorable à cette solution. Soit une alliance de LR avec le bloc national – poursuivant ainsi l’opération entamée par Éric Ciotti en juin dernier. Cette alliance serait logique pour appliquer la politique que Bruno Retailleau affirme vouloir mener à la tête du ministère de l’Intérieur. Mais elle pose deux questions principales: 1) Bruno Retailleau aura-t-il le courage de rompre avec l’oukase du « front républicain »? 2) Les dirigeants du RN pourront-ils faire une place à la droite conservatrice dans une coalition de gouvernement – qui, nécessairement, perdrait alors une part de son caractère « populiste »? Affaire à suivre …
BèS
Oui ,on a vu ou ce que leur expérience de gouvernement , nous a mené .
Gaudete
Il y a belle lurette que je n’ai plus confiance dans ce parti, de reniements en reniements et ils se prétendent gaullistes des usurpateurs . Chirac n’a pas voulu des racines chrétiennes de l’Europe, il était de gauche et faisait croire qu’il était de droite. Sarko nous a enfumé avec son karcher et en prenant des socialos dans son gouvernement et il a changé le résultat du référendum en faisant voter des députés et des sénateurs l’inverse du peuple, heureusement qu’ils sont les représentants du peuple! sinon qu’est-ce que ça serait? une clique de mangeurs de soupe sont allés s’acoquiner avec macronor dictator, ce” ne sont pas des girouettes ce sont carrément des éoliennes. Quant à Retailleau, il a trahi le père alors comment lui faire confiance on l’entend bcp mais que fait-il enchaîné par les lois de ce qu’il a approuvé en quittant le MPF l’UERSS;il est pieds et poings liés. Il n’a qu’une chose à faire démissionner de ce gouvernement de c……molles