Oskar Freysinger répond à Minute :
"Si on se fie à la revue de presse de lundi matin, l’UDC a perdu et les grands vainqueurs sont les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocrate… Si on se fie bêtement aux chiffres, l’UDC arrive devant tous les partis, avec 26 % et un premier concurrent [ndlr : le parti socialiste] laissé loin derrière, avec 9 points d’écart. Quant aux deux formations que je viens d’évoquer, elles récoltent chacune 5 % ! C’est pas mal pour un coup d’essai, mais ce n’est pas ce que j’appelle une victoire… […] nous perdons certes deux points, mais dans le cadre d’un mouvement général, qui voit tous les grands partis reculer de cette marge à cause de l’apparition de nouveaux partis sur l’échiquier politique. Ce n’est pas comme si nous reculions et que les autres progressaient ! C’est le résultat logique de l’éparpillement. Par ailleurs, malgré la concurrence du Parti bourgeois démocrate et de deux mouvements régionaux, nous tenons plutôt bien notre socle électoral. Et je vous conseille de poser la question aux commentateurs et même à des personnalités politiques françaises : vaut-il mieux « perdre » en arrivant largement premier, avec 26 %, ou « gagner » en étant bon dernier, avec 5% ? […]
Nous venons de remporter un beau succès avec l’initiative populaire contre l’immigration de masse, puisqu’en trois mois, nous avons recueilli 120 000 signatures – là où certains mettent un an pour en avoir autant ! Nous espérons que sous, peu, le peuple suisse nous suivra dans notre volonté de reprendre la maîtrise de nos frontières ; nous allons également nous opposer à un accord-cadre entre la Suisse et l’UE, qui pourrait mettre en péril notre démocratie. Bref, nous continuerons à défendre la souveraineté suisse, notre monnaie, la démocratie directe et tout ce qui fait le charme de l’identité suisse !"