Bruno Gollnisch, comme d'autres parlementaires européens, a refusé de se lever lors de la diffusion de l'Hymne à la joie de Beethoven, pour la journée contre la peine de mort. Il se justifie dans Minute :
"j’en ai assez qu’on nous impose l’hymne européen à chaque fois qu’il y a une séance solennelle […] La diffusion de cet hymne est évidemment un pas vers la constitution d’un super-Etat européen, ce que je ne suis pas seul à refuser, puisque nous avons été quelques dizaines de personnalités à rester ostensiblement assis. Comme je protestais courtoisement par un rappel au règlement, en faisant observer qu’on nous réintroduisait dans la pratique du Parlement un hymne qui avait été retiré du traité ratifié après le rejet du traité constitutionnel européen par les peuples français et néerlandais, on m’a coupé la parole. Joseph Daul, qui préside le groupe du Parti populaire européen (PPE) dans lequel siègent les élus français de l’UMP, a prétendu que je n’étais pas «respectable» en excipant de cet argument qui est pourtant juridiquement imparable et il a osé dire qu’il faudrait que je sois privé de mon indemnité de parlementaire!"
Le Traité de Lisbonne est en effet le même que le Traité Constitutionnel, moins quelques éléments, dont l'hymne à la joie ou le "ministre des affaires étrangères de l'UE", devenu "haut-représentant"…