Suite aux différents articles de la grosse presse le mettant en cause, Me Frédéric Pichon, figure du Printemps français engagé sur la liste d'Aymeric Chauprade aux élections européennes, écrit :
"En menant la campagne sur le thème « oui à la France, non à Bruxelles » aux côtés d’Aymeric CHAUPRADE en Ile de France, j’entends défendre les intérêts de la France en Europe et dans le monde. L’Europe de Bruxelles n’a rien à voir avec l’Europe telle que nous l’aimons. Merveilleuse synthèse entre l’héritage greco-romain et du christinanisme, l’Europe est une réalité culturelle, spirituelle et historique, autrement dit une civilisation. Elle n’est pas et ne doit pas être réduite à un marché de consommateurs, reniant ses racines chrétiennes et ouvrant ses portes à tout va.
En refusant de reconnaître ses racines chrétiennes sous la pression de Jacques CHIRAC, porté au pouvoir par l’UMP, et en faisant du libre-échangisme intégral la pierre angulaire de son identité, la prétendue Union européenne a démontré qu’elle n’était qu’un marche-pied vers le grand marché mondial.
En abandonnant le concept de préférence communautaire, elle a prouvé qu’elle n’avait pas vocation à donner aux peuples d’Europe des attributs de puissance économique pour faire face à une concurrence mondiale impitoyable, mais à désarmer les nations au profit des multinationales sans foi ni loi.
En envisageant l’élargissement à la Turquie, Bruxelles démontre qu’elle veut la mort de l’identité européenne. Il est à noter qu’en supprimant l’article 88-5 de la constitution, Nicolas SARKOZY a ainsi privé les français de la possibilité de s’opposer par référendum à l’adhésion de la Turquie.
Enfin, le blanc seing donné par les Etats à la commission européenne pour négocier avec les Etats unis le Traité de libre échange Transatlantique qui vise à la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires (normes écologiques et sanitaires), à l’insu des peuples d’Europe, démontre de manière définitive que la finalité de l’actuelle Union Européenne est bien l’instauration d’un gigantesque marché mondial, taillant en pièces les industries, les familles et les identités nationales. Cette prétendue Europe n’est ni réformable ni amendable.
Il serait stérile d’éparpiller des suffrages à des listes thématiques minoritaires lorsqu’elles ne sont pas objectivement des alliés de l’UMP pour vampiriser le Rassemblement Bleu Marine. Pour la première fois en France sous la Vème République, nous avons la possibilité historique de faire en sorte qu’un parti patriote soit le premier parti à des élections nationales. Au-delà de l’aspect symbolique d’un tel évènement et des limites inhérentes à toute structure politique, la possibilité de créer un véritable groupe parlementaire européen, véritable contre-pouvoir à la commission européenne, doit être considérée comme une étape de la reconquête de leur destin par le peuple de France et les peuples d’Europe."