Encore une variation sur le thème "intégrer la Turquie n’est pas une bonne idée, mais on n’a plus le choix", de la part d’un universitaire britannique dans Le Monde :
[…] Si nous partions de zéro, je serais partisan d’un partenariat privilégié avec la Turquie ainsi qu’avec la Russie. Pourquoi ? Parce qu’à ses frontières de l’Est et du Sud-Est, l’Europe ne disparaît pas, elle s’estompe. A un moment donné, quelque part entre Moscou et Vladivostok, quelque part entre Istanbul et Hakkâri, vous êtes tout à coup plus en Asie qu’en Europe. Ces deux pays ont, par leur géographie et leur histoire, une identité qui n’est que partiellement européenne, d’où l’idée de partenariat privilégié : le sentiment d’appartenance à une unité géographique et historique est essentiel pour toute communauté politique en Europe, quelle qu’elle soit.
Reste que nous ne partons pas de zéro. Nous avons des promesses à tenir. Depuis plus de quarante ans, nous assurons à la Turquie qu’elle entrera dans notre communauté européenne. […]
Anonyme
affutons nos arguments
http://www.nonalaturquie.com/site/site.php?page=pourquoi