Lu sur l'Observatoire du Parlement, qui titre "Une Machine à Perdre avec Nos Copains" (UMP-NC) :
"Les résultats des régionales auront donc invalidé la stratégie voulue par Nicolas Sarkozy. Prenant exemple de sa présidentielle victorieuse (comme si l'histoire repassait les plats…), le Président de la République a obligé l'UMP à faire liste commune avec le Nouveau Centre dès le premier tour. Il s'agissait, selon les stratèges, de creuser l'écart avec le PS afin de créer un dynamique, une vague qui porterait la majorité présidentielle à la victoire au second tour. L'écart est bien creusé dès le premier tour… en faveur du PS ! L'addition UMP-NC s'est révélée une soustraction. Aucun des deux partenaires n'a su mobiliser son électorat : l'UMP a perdu toute son aile droite à force d'ouverture et de réformettes inachevées, le Nouveau Centre s'est contenté d'obtenir le maximum de places éligibles sur les listes communes avant de montrer son absence total de véritables leader avec des têtes de liste régionales et départementales encore plus ternes que celles de l'UMP et un appareil militant inexistant ! Le Nouveau Centre aura en plus gagné le surnom de "Nos Copains" auprès des militants de l'UMP à force de multiplier les querelles et mauvais coups… Voici donc la droite dite "parlementaire" réduite à son plus faible score électoral sous la Ve République avec un maigre 26% et le Front National à 12%. Un électeur sur trois qui vote pour la droite vote donc pour le Front National… Nicolas Sarkozy devrait oublier la grande stratégie pour revenir au bon sens, cela éviterait de tout perdre… "
Et Martine Aubry a raison en affirmant que Sarkozy est responsable du score du FN. Si après en avoir emprunté le discours, il avait gouverné à droite, il n'y aurait sans doute pas eu cette désaffection.
CAD.
Que ce soit SARKO ou BAYROU leur stratégie d’attirer les électeurs de gauche a échouée et de plus ils ont perdu un paquet d’électeurs de droite ,laissant un espace libre pour un mouvement de centre droit .une chance pour JUPPE ou VILLEPIN (pas forcément pour le pays ).
Olivier M
Sarkozy ne pouvait de toute façon pas faire illusion longtemps: mondialiste il est mondialiste il restera.
Les Français savent que la fracture est désormais entre les mondialistes de l’UMPS et les nationalistes du FN. Les choses sont claires.