… Jean Sarkozy ayant renoncé. Le 14 octobre, Jean Sarkozy avait déclaré «J'irai jusqu'au bout». Il devrait être élu au conseil d'administration de l'EPAD aujourd'hui, mais il n'en briguera pas la présidence. Le fait est qu'il n'y a plus vraiment de personnalité dans les Hauts-de-Seine, après les Balkany, Pasqua et Sarkozy. (La Une de Libération sur cette affaire est assez douteuse)
L’UMP recherche une personnalité pour l’EPAD
17 commentaires
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Lama12
C’est un mauvais signal antijeune :
1er point : Devedjian essaie d’obtenir la levée de la condition d’age à son profit, pour garder le poste.
2nd point : Jean Sarkozy est jugé trop jeune pour briguer le poste.
Personnellement, en dehors de ce cas particulier, je plaide pour un rajeunissement du personnel politique.
PRIEUR
Dommage qu’il se soit cru obliger de céder à ce déchainement contre lui.Il est jeune. Est-ce un défaut? Voyez Bill Gates qui a monté son entreprise à 20 ans.Je viens de terminer le Henri III de J.F.Solnon. On y voit des chefs de guerre de 20 ans.En France nous sommes dans une démocratie de barbons. Le critère pour accèder à une responsabilité est d’avoir la crinière blanche de “de Villepin”. Si en 1940 nous avions eu des génèraux de 30-4O ans peut-être n’aurions pas subi cette défaite honteuse.Les Pasqua, Fabius(droite et gauche) et consorts qui se cramponnent au pouvoir que pouvons attendre d’eux sinon qu’ils protégent par tous les moyens leur parcelle de pouvoir. Les diplomes ? je connais des chefs d’entreprise qui n’ont que le brevet et des ministres qui n’avaient que le certificat d’études(Monory sous Giscard). Ce sont des vieux super diplomés qui nous ont amené dans la situation catastrophique où nous sommes.
[Je suis d’accord avec vous : qu’il monte son entreprise et on verra alors ce qu’il sait faire. MJ]
P G
La renonciation de Jean le fils à la Présidence de l’Epad n’est qu’un recul provisoire et tactique. Car l’EPAD doit fusionner d’ici qq mois avec son homologue nanterrois, un autre EPA du nom d’EPISAN je crois, et il faudra désigner un président de cette nouvelle structure, puisque celui de l’EPAD aura du cesser ses fonctions.
Et alors, on peut deviner qui sera candidat : Jean le Fils, lequel ”réhabilité” ”grandi”, ”mature” nous dirons les communicants et la cour élyséenne, pourra encore tenter le coup et sans doute le réussir.
Ainsi au lieu de ne présider qu’un EPA, il en présidera en qq sorte deux pour le prix de la renonciation à un seul.
Morale de l’histoire : si on supprimait tous ces organismes para étatiques qui profitent su statut administratif public pour que des élus décident de tout dans des conseils d’administration opaques parce que soigneusement composés, tout en jouissant des avantages statutaires du privé, le bien commun et l’économie en sortiraient renforcés.
Ces organismes para publics sont une plaie nationale : fiscalité spécifique, taxes prélevées, irresponsabilité, aberrations, gaspillages, coûts de fonctionnement et surtout corruption. Car, si La Défense est saturée, sur Nanterre, il y en a des terrains à bétonner, o là là mon fils…..pense à ton père.
Philippe Edmond
Je trouve que la une de “Libé” a au contraire des résonnances humoristiques amusantes.
Comparer Abraham se disposant à sacrifier son fils et Sarkozy, il fallait le faire.
Mais il est bien connu que la tente de l’UMP est accueillante pour tous les passants. Peut être qu’il y a une différence dans le genre des personnes accueillies, entre des anges et des gens de gauche et entre des habitants d’une certaine ville qui seraient recherchés ou fuis.
http://unvoyageauliban.bafweb.com/index.php?2009/10/23/574-sarkozy-sacrifie-son-fils-a-la-defense-comme-abraham-a-jerusalem
Tonio
De toute façon ce n’est pas l’Epad qu’il vise, mais la présidence du conseil des hauts de Seine. Pour lequel l’Epad est un très bon tremplin, si ce n’est un passage obligé.
Vous noterez qu’il ne renonce pas à son siège d’administrateur. Il repousse simplement d’une mandature son élection, au siège de l’Epad ou du futur Epad+Episan si celui-ci se fait. Ce dernier point important finalement peu.
Tonio
Avez-vous vu qu’il s’est fait couper les cheveux ? Pour faire un peu plus mûr, et nous faire penser à Bill Gates : la ressemblance est frappante. Or Bill Gates a su montrer très jeune sa capacité à entreprendre…
PK
@ PRIEUR,
La valeur n’attend pas le nombre des années… certes… mais à condition de le prouver.
D’autre part, je ne crois pas que tous ces « jeunes » qui ont fait l’histoire sont sortis d’un chapeau. Un fils de roi était formé à régner. Et toute son enfance et son adolescence était tournées vers cela, si bien qu’il était techniquement capable de le faire très jeune. Ainsi pour tous les nobles qui avaient reçu ce genre de formation et qui brillaient ensuite.
Le cas Sarkozy est… tout le contraire : mauvaises études, étudiants ratés et parachuté à un poste par piston. A priori, tout concourt pour que cela débouche sur une catastrophe (même si l’épreuve du feu reste incontournable pour le vérifier : certains se sont révélés ainsi… même s’ils sont la minorité).
Sinon, je suis globalement d’accord avec vous : il faut donner leur chance aux jeunes et arrêter de ne faire QUE de la promotion grâce à l’âge…
L. Chéron
Nous lisons les commentaires précédents, et découvrons que l’antisarkozisme primaire vient de priver la France d’un “général de vingt ans”.
Puisque, n’est-ce pas, Bonaparte en avait vingt-six en Vendémiaire, on se demande pourquoi tant de parents attentifs enquiquinent leurs gosses avec des écoles et des études. Que ne leur disent-ils pas simplement à la puberté : essaye quand même d’avoir le bac mon grand, traîne ensuite un peu à la fac de droit, et puis envoie ton CV (ne perds pas ton temps, limite ta recherche à la direction des entreprises de plus 150000 salariés).
maleblanchose
«Je suis convaincu que les Français qui doutaient de sa valeur personnelle ont pu vérifier ce soir à travers ses propos son sens de l’intérêt général, sa stature et son talent», a indiqué le porte-parole adjoint du parti, Dominique Paillé.
Valeur personnelle, sens de l’intérêt général, stature et talent, voilà ce que me reconnaîtrait Mr Paillé si, m’apprêtant à commettre un braquage et me voyant cerné par la police, je déclarais renoncer au braquage : en somme soit je fais le casse du siècle, soit je deviens un héros : la dialectique UMPeuse vole très haut et l’avenir de Mr Paillé s’illumine !
PRIEUR
Je ne défends pas la cause de Jean Sarkozy, quoiqu’il ait une gueule sympa mais Mamère et consort m’en donnerait presque l’envie.Cette histoire n’est pour moi que l’ocasion de critiquer la géroncratie dans tous les domaines sauf le rock.
Sancenay
Si les “preux résistants” qui ont torpillé Jeannot avec le concours du Monde et toute la bien-pensance pastèque se ramassent en échange Monsieur Devedjan et ses vieilles ficelles, ils auront droit de figurer dans le deuxième épisode de “Papi fait de la résistance”.
Pendant ce temps-là nous dit-on, de blanches colombes s’apprêtent à se montrer “vigilantes sur les prochaines discussions de la bioéthique”, et le projet du rusé Léonetti qui avance sans bruit.
Nous voilà donc rassurés !
Jean Theis
What what ? J’ai entendu sa renonciation en ême temps que son élection !
Nathalie
Patience, son frère qui est en 6ème, dans sa grande sagesse et très très grande maturité renoncera aussi à présider l’ONU. C’est une famille de génie, je vous dis…
L. Chéron
Continuant ma lecture, j’apprends maintenant que le fils bien aimé, outre sa jeunesse (Giovinezza, primavera di belleza ! chantait-on dans les années vingt outre-monts), devait en plus être le palladium de l’honnêteté dressé contre les requins du neuf-deux. La bande et la tribu Sarkozy, voyez-vous, ne partage pas du tout, mais alors pas du tout les moeurs de certains crocodiles du marigot. Ils en ont même supporté durant des années le hideux contact, d’Airepéhère en Uhèmepé, avec la répugnance qu’on imagine. Le sacrifice ne se compte pas.
Papon
Notre “Cher Leader ” saura certainement trouver une autre sinecure à son rejeton.
Sancenay
à L.Chéron,
je n’ai pas lu la même chose que vous : certes vos allusions au érepéhère et l’uèmepé sont drôles et pertinentes et nous rappellent assurément quelqu’un , Cependant ,lorsque l’on est “pareveneu” au pouvoir , la tournure n’est plus la même : on a d’une part une obligation de résultat, si l’on veut durer, et, d’autre part on peut supposer, voire parfois mesurer, ici ou là lorsqu’il s’agit de diriger la fille aînée de l’Eglise, qui n’est pas , Dieu merci, un corps inerte, n’est-ce pas, que se produit une sorte de pression ,voire parfois, cela s’est constaté, d’aspiration ,si ce n’est à bien faire, à Dieu ne plaise ,au moins à moins mal faire.
Et nous autre gens de foi ne sommes pas nécessairement invités à despérer systématiquement de l’humanité , même et surtout quand il s’agit de nos présumés “adversaires politiques”.
Nous avons certes un devoir de “guetteurs” , et volontiers de “scuddeurs” à bon escient, mais également de prudence et de longanimité.*
Sinon, comment les inviterions-nous ceux-ci à se convertir, si besoin s’en fait sentir?
De plus, dans les conditions de la situation mondiale actuelle extrêmement dangereuse, on peut supposer et davantage espérer que dans les sphères du pouvoir , ce a ne ricanne pas forcément à tous les étages autant que dans les média dans leur jeu rituel de destruction ou sur le net parfois étrangement aligné.
*Je conviens avec vous que là est toute la difficulté, et qu’il est bien rare que chacun de nous ne dérape pas , et c’est bien pour cela que les “corrections fraternelles” sont réciproquement utiles.
B.
Finie la période Chippendale.
BBRRrrr…