François Fillon a mis en garde mardi les députés UMP sur les dangers d'une suppression des triangulaires aux élections législatives, réclamée par une partie d'entre eux.
Le groupe UMP semble assez partagé sur la modification du mode de scrutin législatif. Proposée par plusieurs députés UMP, dont leur président Jean-François Copé et Eric Ciotti -qui a déposé une proposition de loi en ce sens-, cette réforme vise à calquer les élections territoriales et législatives sur le scrutin présidentiel. Seuls les deux candidats arrivés en tête pourraient ainsi se qualifier pour le second tour, ce qui mettrait fin aux triangulaires. Une mesure qui viserait notamment le Front national.
Le secrétaire général du parti Xavier Bertrand a renvoyé au Bureau politique de mercredi soir où l'UMP arrêtera sa position.
Sur le mode d'élection du futur conseiller territorial, M. Fillon a confirmé qu'on se dirigeait vers un scrutin majoritaire à deux tours.
francois
Je pense au contraire que cette disposition favorise le FN… Il est fort possible que dans le Nord pas de Calais ou en PACA, des députés FN se fassent élire en 2012 si ils finissent premiers voire deuxieme avec un candidat UMP relégué en 3e place. Chose impossible en cas de triangulaire puisque les voix de droite sont dispersées face à l’union de la gauche.
On peut critiquer l’orientation sociale démocrate prise par l’UMP, il n’en demeure pas moins qu’une grande partie de ses électeurs n’hésiteraient pas une seconde à voter FN au 2e tour. L’électeur moyen de l’UMP dans le sud a plus en commun idéologiquement avec le FN qu’avec la droite classique.
Dominique
A bas l’UMP !
Il est en train de mourir, et il devient méchant !
antoine
tout le monde sait que le scrutin majoritaire a deux tours est totalement antidémocratique. il y a de très interessants articles sur ce sujet. Lire tout ce qui concerne le vote d’approbation ” approval vote” utilisé à l’ONU et qui est infiniment plus respectueux des différences comme dirait l’autre. Le scrutin majoritaire à deux tours date du temps ou la France pratiquait la peine de mort pour les ennemis politiques et avait de nombreux prisonniers politiques à la santé et à l’Ile de Ré.