L’UNAF (Union nationale des associations familiales), qui regroupe 8 000 associations auxquelles adhèrent 800 000 familles, a demandé à être auditionnée par la Commission spéciale sur la bioéthique.
L'UNAF s'oppose à la proposition d’élargir les conditions de dérogation à la recherche sur l’embryon. Le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon doit être fermement établi sans qu’aucune dérogation soit possible.
"Selon l’UNAF, le principe de l’interdiction doit être absolu. Puisque de nouvelles techniques apparaissent et rendent de moins en moins utiles les recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines, l’UNAF considère que le régime dérogatoire sous conditions n’a plus lieu d’être. En alternative, elle demande que soit inscrite dans la loi l’absolue nécessité de développer les recherches sur les cellules souches embryonnaires animales, ainsi que les recherches par des techniques alternatives notamment les recherches sur les cellules reprogrammées en cellules pluripotentes (iPS) et sur les cellules de sang de cordon et du sang placentaire."
RL
Pour que les AFC continuent à peser au sein de l’UNAF, n’oubliez pas d’adhérer à votre AFC locale !
Emmanuel
Mort de rire si ce n’était tragique: l’Unaf s’oppose à… l’Unaf considère que… l’Unaf demande que…
L’Unaf? Crée par le gouvernement de la république en 1945 et financé à 100% par l’Etat jusqu’à aujourd’hui. Donc pieds et poings liés à l’Etat car que je sache, on ne mord pas la main tendue qui vous nourrit.
Comment croire en effet, compte tenu de ce conflit d’intérêt fondamental, que l’Unaf puisse défendre la famille et ses principes?
Le famille? Elle n’a cessée depuis 1945 d’être de façon exponentielle écrasée d’impôts. Lesquels sont levés par le même gouvernement de la république. La réalité est que la famille est tombée en servitude, soumise, tenue en laisse et pétrie à sa guise toujours par le même gouvernement de la république.
Franz
@Emmanuel
La famille écrasée d’impôts ? C’est l’ensemble de la France qui l’est, mais, toutes choses égales par ailleurs, la famille est (dans une acception large) très bien traitée fiscalement en France. Le quotient familial, c’est en France, pas ailleurs.
Cela contribue d’ailleurs(directement ou indirectement, via l’immigration) à une plus faible “dénatalité” que chez nos voisins.
Emmanuel
@ Franz. Vous avez raison, je n’ai été assez précis.
Par “impôts” j’entend prélèvement en tout genre et diverses contributions versées à l’Etat en beaucoup de circonstances. A ajouter tout ce fatras administratif et bureaucratique dans laquelle les familles doivent se mouvoir.
C’est effectivement le lot de toute la population mais les familles en souffrent également alors qu’elles, en particulier, devraient subir infiniment moins de contraintes et de dépendance vis à vis de l’Etat et surtout de beaucoup plus de liberté d’action afin d’accomplir sa mission dans de bonnes conditions et de façon responsable.