Je reviens sur le sujet traité en filigrane ici : celui de la réticence de certaines personnes et associations "de droite" à participer au sabotage du Lundi travaillé. On ne veut pas être du côté du "désordre"; il y a le fait qu’une partie de l’opposition au Lundi travaillé est animée par un esprit "35 heures et RTT"; il y a la gêne que nous subirons tous si la journée de grève est un succès (oui, le métro risque d’être bondé au retour du Pélé de Chartres…)
Mais tout cela est bien peu au regard de l’enjeu : conserver l’une des six fêtes catholiques donnant lieu à un jour férié en France (avec le Lundi de Pâques, l’Ascension, l’Assomption, la Toussaint et Noël.) La perte du Lundi de Pentecôte signifierait une chute de 16,6 % de la visibilité chrétienne dans le calendrier civil.
On est dans une situation où le désordre de la grève est justifié par le "bénéfice proportionné" pour le "bien commun" qui en est attendu (CEC §2435.)
PS: l’illustration vient du CAL.