Bernard Antony, président de l’Agrif communique :
À la une du Figaro de ce jour : « L’UNEF, un syndicat étudiant à la dérive ».
Ce titre est suivi de plusieurs grands articles sur plus de trois pages consacrées à l’évolution islamo-gauchiste de ce « syndicat » étudiant.
Rappelons qu’il y a deux ans, le 17 avril, l’AGRIF réagissait en portant plainte contre la vice-présidente de l’UNEF de Lille et membre du bureau national, Hafsa Askar, qui, deux jours après l’incendie de Notre-Dame, avait proféré en son sabir la déclaration pousse-au-crime et raciste que voici :
« Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’histoire de France ». « Jusqu’à les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois wallah vous aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek [on s’en fout, NDLR] objectivement c’est votre délire de petits blancs ».
Nous attendons le procès. Mais parler aujourd’hui de la « dérive » de l’UNEF, comme si c’était un état de fait plutôt récent, c’est omettre que c’est depuis plus de soixante ans que ce soi-disant syndicat a été le creuset en milieu étudiant de toute la nébuleuse de l’extrême-gauche avant la percée de l’islamo-gauchisme.
Il est plaisant de voir aujourd’hui dans le même Figaro, Jean-Christophe Cambadélis l’ancien dirigeant trotskyste de l’UNEF dans les années 1980 déplorer ainsi ‘état actuel de la Sorbonne et autres universités :
« On se croirait dans la Chine maoïste des Gardes rouges ».
En effet ! Mais la vérité, c’est qu’en 1968 aussi on pouvait s’y croire, que ce soit à la Sorbonne, à Nanterre, à Normale Sup et en bien d’autres facultés et dans cette ambiance. Dans l’UNEF rivalisaient alors depuis des années tous les groupuscules gauchistes du maoïsme et du trotskysme, sans oublier les staliniens du PCF.
Certes l’islamo-gauchisme aujourd’hui est certainement dans l’université beaucoup plus dangereux que les gauchismes d’hier. En effet il émane tout simplement de l’islamisme qui n’est pas rien dans l’Oumma en France et qui ne cesse de grandir du fait de la tsunamigration islamique. Ce que connaissent les universités françaises aujourd’hui est le symptôme de la concomitance des phénomènes de barbarie et de décadence qui minent l’Amérique et les pays d’Europe.
Mais il ne s’agit que d’une convergence très provisoire. Demain, inéluctablement, les barbares islamistes s’en prendront aux décadents de la culture de mort.
Il serait temps que vienne l’heure du sursaut des peuples qui ne veulent ni de la submersion islamiste ni de l’impérialisme mortifère LGBT.