L'Opinion revient sur l’appel d’Angers et la réaction des appareils partisans. Extraits :
"[…] Loin de l’œil des « états-majors parisiens », comme le glissent des élus du Front national et des acteurs de la droite souverainiste dans l’Ouest, ils bouillonnent. Officiellement, l’appel à l’unité des droites lancé le 27 mars à Angers (Maine-et-Loire) par le maire de Béziers, Robert Ménard, n’a pas donné grand-chose. Et ce, malgré la présence de l’ex-ministre Thierry Mariani, de la députée Emmanuelle Ménard (FN), du patron du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson et de personnalités proches de Marion Maréchal. Résultat, les bonnes volontés — dont certaines restaient timorées il y a quelques mois — se mettent en branle un peu partout en France.
Rendez-vous discrets.Dans le Rhône, samedi, une trentaine de membres des Républicains, du Front national, des Patriotes, de Sens commun ou du mouvement de Philippe de Villiers se sont donné rendez-vous dans une brasserie de Lyon. « L’union des droites est déjà là, dans le réel : on se parle, on se serre la main, on s’appelle, on se retweete, affirme Guillaume de Longeville, délégué du mouvement Souveraineté, Identité et Libertés (SIEL) en Auvergne Rhône-Alpes. Si les partis persistent à faire barrage, ils se feront déborder par leurs bases. » Après Angers, Lyon et Marseille, d’autres rencontres informelles se préparent à Toulouse et à Cannes. La plupart du temps, en toute discrétion.
[…] En Anjou, le leader régional du FN, Pascal Gannat, signataire de l’appel d’Angers, arrange des rencontres d’élus ou d’intellectuels des droites souverainistes, nationalistes et catholiques. […] « En réalité, les appareils veulent rassembler mais seulement derrière eux, déplore Pascal Gannat. Le FN et LR pensent encore pouvoir gagner dans les urnes seuls, mais à force d’accumuler les gamelles, les cadres locaux se retourneront contre eux », prédit le conseiller régional des Pays de la Loire, qui affirme avoir reçu le soutien d’une vingtaine d’élus frontistes inquiets des futures échéances électorales. […]"
Ces partis sauront-ils prendre exemple sur ce qui s'est passé récemment en Autriche et en Italie ? L'union des droites ne signifie ni uniformité, ni parti unique, ni adhésion à 100%.
michel
Les droites de quoi?
Les droites d’un système de gauche puisque la république maçonnique a été créée par des gens de gauche…
Donc aucun changement à attendre tant qu’il y aura des votants.
Alpin
Il y a le feu généralisé à la maison France .
Mais celle-ci est encore solide.
Les Français patriotes ont depuis longtemps déjà
compris, l’extrème gravité de la situation.
Quant aux autres ils commencent enfin à comprendre avec quand même 20 ans de retard .
Les murs porteurs sont encore solides et tiennent encore debout.
Il convient donc de rassembler les patriotes d’où qu’ils viennent et de se fixer “un objectif ”
Et le premier de tous est de gagner les européennes de 2019.
Pour les questions de détails ,on verra plus tard ,c’est à dire quand la partie sera gagnée.
Si les dirigeants LR “snobent “les patriotes , grand bien leur fasse.
Le rassemblement se fera par la base.
Et eux,les dirigeants finiront dans les poubelles de l’histoire.
ATTENTION ATTENTION ATTENTION
il n’y a QU ‘UN SEUL TOUR aux européennes.
——————————————
Faliocha
C’est mignon, tous ces gentils naïfs ! Ce rassemblement ne sert à rien, et ne servira jamais à rien, car dans une dictature comme la nôtre, on dispose de tous les moyens pour empêcher le peuple de s’exprimer. Et si par malheur il s’exprime, alors on fait comme en Italie : on le bâillonne.
Quand donc comprendrons-nous que la liberté n’existe plus?
lucien
Quand j’entends le mot ”patriote”, j’entends le claquement sec de la lame de la guillotine et le roulement des fusillades fauchant les catholiques par milliers.
Libera
@Faliocha
Si ceux qui ont quelque chose à dire se rassemblent pour le dire et partent perdants, en effet il y a peu d’espoir. Si en juin 1940 de Gaulle s’était dit “je suis tout seul”, je ne pourrais rien faire (d’autant que Winston Churchill n’avait pas tellement envie de l’aider) et était parti perdant, sûr qu’il ne se serait pas retrouvé sur les Champs Elysées en août 1944 ! Bon courage à ceux qui ont confiance dans un
avenir ou le mot “Liberté” reprendra tout son sens.
Faliocha
@Libera
Parlons-en, du fossoyeur de la France…De Gaulle n’est pas vraiment une référence ! juste l’ancêtre de Mitterrand, de Giscard, Chirac et Macron. Il le faisait plus doucement parce que le peuple n’était pas encore assez abruti, c’est tout. Tout ça c’est blanc bonnet, bonnet blanc.
Et aujourd’hui, il est totalement illusoire de s’imaginer s’en sortir par les urnes et la “démocratie ” (ha ha ha!). allez demander aux Italiens !
Horace
Ce n’est pas la première fois et à chaque fois, cela débouche sur un échec à cause des égos surdimensionnés de certains; Tous veulent être le “chef” incontesté. C’est ignorer l’esprit contestataire qui règne dans leurs rangs.