Jacques Bompard est interrogé dans Minute. Extraits :
"Je ne crois pas plus à l’UMPS
que je ne crois à l’UMPSFN quand
le FN, comme les autres, présente
un candidat contre moi. Les formules sont des leurres, souvent destinées
à masquer la vacuité d’un propos
ou les intentions tactiques
d’une démarche politicienne.
Pour moi, seuls comptent les
faits. Je le dis clairement: non, la
droi te et la gauche, ce n’est pas pareil. Sarkozy réélu, nous n’aurions
pas le mariage homosexuel. Nous
n’aurions pas non plus de menaces
sur les allocations familiales. Pour
au tant, je ne suis pas une dupe et je
sais combien la droite parlementaire
est colonisée par des individus
qui, idéologiquement, sont de gauche. Je sais aussi tout le poids du
mondialisme au plus haut niveau
des états-majors. Mais je connais
également les idées de la grande
majorité des élus locaux de droite.
L’union est nécessaire d’un
point de vue de salut public. Pour
que celle-ci soit possible, il faut
qu’elle devienne nécessaire d’un
point de vue politique. En d’autres
termes, il faut qu’à l’intérieur du
camp de la droite règne un équilibre électoral tel que, plus jamais,
l’UMP ne puisse prétendre à gagner sans passer un accord avec les
autres forces. Si un équilibre se met
en place, alors, il faudra bien que
l’UMP accepte des accords ou
qu’elle explose et qu’une partie, la
plus importante à mon sens, se recompose en parti conservateur, débarrassé de ses scories de gauche.
La France est à droite. Il serait
sain que ceux qui la représentent le
soient également, même après les
élections. Dans le cas contraire, la
question de savoir si nous sommes
vraiment en démocratie se pose."