Plus de 15 000 hectares ont brûlé en moins de 24 heures – l’équivalent de la superficie de Paris – dans l’Aude. L’abbaye de Lagrasse a échappé de peu au drame.
Cette catastrophe, qui a fait un mort, un disparu et neuf blessés, est la conséquence de décisions technocratiques.
En octobre dernier, le député RN Christophe Barthès avait pourtant prévenu les incapables qui nous gouvernent :
Le 15 octobre 2024, nous avions prévenu, et nos gouvernants n’ont pas voulu nous entendre : la vigne est le meilleur Canadair au monde, et sans vigne, l’Aude serait en proie à des incendies. pic.twitter.com/gGqJDySEKl
— Christophe Barthès (@BarthesChristop) August 6, 2025
Depuis octobre 2024, le gouvernement français exécute un programme d’arrachage baptisé “Arrachage Ukraine”, financé par l’Union européenne sous prétexte de réguler la surproduction viticole. Ce programme incite les viticulteurs à détruire jusqu’à 30 000 hectares de vignes en France contre 4 000 euros par hectare, sans aucun plan de reconversion cohérent.
L’Aude, département le plus touché, a vu disparaître près de 5 000 hectares de vignes – soit 7 à 8% de son vignoble. Ces terres, abandonnées après arrachage, se transforment rapidement en friches envahies de broussailles et de végétation sèche, créant un carburant parfait pour les incendies.
Les vignes constituaient un coupe-feu naturel efficace. Bien entretenues, espacées et peu inflammables, elles ralentissaient naturellement la propagation des flammes. “Les vignes ralentissent l’avancée des flammes”, confirme Éric Brocardi, porte-parole des pompiers.
Cette disparition brutale a créé des kilomètres de friches continues où les flammes peuvent désormais courir à plus de 6 km/h sans interruption.
Philippe Monziols, du Syndicat des vignerons de l’Aude, dénonce depuis des mois cette politique suicidaire : “On a arraché énormément de vignes et on a énormément de feux. C’est pas une coïncidence.”
L’étatisme de la bureaucratie bruxelloise illustre cette théorie incapacité à œuvrer pour le bien commun. Au nom du principe de subsidiarité il faut rendre le pouvoir aux collectivités locales.
L’arrachage de 2024-2025 n’était que le début. Une nouvelle vague de destruction est programmée pour 2026…