Selon le Quotidien de Babylone, un projet viserait à limiter les questions pouvant être posées par le Parlement européen à la Commission et au Conseil :
" Un projet de rapport proposant des modifications au règlement du Parlement européen veut contrôler la possibilité pour les députés européens de poser des questions à la Commission et au Conseil : "la Commission ayant vivement critiqué le nombre des questions que lui posent les élus, il convient d’imposer un filtrage de ces questions par le président du Parlement". Plus inquiétant encore, les questions seront aussi filtrées qualitativement, selon l’amendement 6 sur l’article 110, paragraphe 2.2. : "Les questions sont remises par écrit au Président qui les communique à l’institution intéressée. Le Président lève les doutes concernant la recevabilité d’une question. Sa décision est communiquée à l’auteur de la question." On y explique notamment que doivent être refusées les questions qui outrageraient les "valeurs fondamentales de l’Union européenne"…
Il deviendra ainsi très facile d’interdire aux députés souverainistes de poser des questions gênantes à la Commission, véritable pieuvre qui étouffe les nations (cf. Barroso et internet). Quand au "respect" des "valeurs fondamentales de l’UE", il n’est pas très difficile de comprendre que l’on s’oriente vers un délit d’opinion : le souverainisme et le nationalisme !
Noe
Derrière la récente chute de l’euro contre le dollar, et ce malgré la progression record des dettes libellées en dollars, se profile le risque d’éclatement de l’Union monétaire. L’Allemagne ne pourra pas de continuer à financer les déficits italiens, français et espagnols et renflouer ses banques à coups de dizaines de milliards d’euros. Le coup de la dette explose, notamment la dette à long terme, alors même que les Etats doivent faire face aux obligations interbancaires à court terme qui risquent de compromettre la solvablité des Etats eux-mêmes. Les capitaux refluent vers les titres obligataires américains, provoquant des swaps massifs de l’euro vers le dollar. L’UE est déjà condamnée dans les faits et donc la construction européenne elle-même qui se disloque sous le poids de la crise financière. Le monstre technocratique dont le sang se transforme en lave brûlante est en train de s’effondrer sur lui-même. Le spectacle dépasse la chute du Mur de Berlin en 1989!