Communiqué de l’association Papa, maman et nous :
Ils auraient eu mille raisons de rejeter l’appel à l’Union sacrée que le président Raymond Poincaré lança le 2 août 1914, aux premiers signes de l’invasion du sol national par les hordes prussiennes. Les consacrés de la foi catholique – clergé diocésain, religieux de tous ordres et congrégations – n’avaient-ils pas été durement persécutés, les années précédentes, par un pouvoir haineux de leur foi ? : lois de 1901 et de 1903 conduisant à chasser de leurs couvents 85.000 religieux et religieuses finalement contraints à l’exil ; loi de 1905 dénonçant le concordat napoléonien et créant des « associations cultuelles » chargées de récupérer les biens des églises après « inventaire » – odieux vol étatique qui provoqua de nombreux combats de rue et sa condamnation par l’encyclique Vehementer Nos du pape st Pie X (« loi inique, injure à Dieu »).
Pourtant, c’est par dizaines de milliers que les consacrés expulsés ont répondu à l’appel du président Poincaré, la grande majorité n’hésitant pas à franchir monts et mers pour retourner au pays. Cet élan patriotique s’est traduit, sur les champs de bataille, par un comportement exemplaire : un quart des 34.723 clercs incorporés sont morts ou gravement blessés et 12.305 furent distingués par au moins une citation. Leur héroïsme et leur abnégation forcèrent l’admiration des soldats et même de nombre des ennemis de la religion, dont le célèbre Clémenceau, alors président du Conseil, qui déclara à Léon Daudet : « Vous et moi, nous avons une passion en commun, c’est la France » et qui créa, avec le Père Brottier, l’Union Nationale des Combattants, avec la devise “unis comme au front”.
Héritiers de ces hérauts de Dieu, les chrétiens d’aujourd’hui, singulièrement les catholiques, ont le devoir de transmettre cette flamme commune – le patriotisme – qui animait Clémenceau, Daudet, Péguy, trois hommes pourtant très différents d’origine et de caractère, de spiritualité et de philosophie vécues par chacun comme une mystique : le républicain anticlérical, l’intransigeant nationaliste et monarchiste d’Action Française, le socialiste chrétien visionnaire. En ces temps où notre pays, gravement menacé dans son identité, est appelé à déterminer son avenir, peut-être de façon définitive, tous les Français de coeur – particulièrement, comme en 1914, les fils de l’Eglise – sont appelés à une Union sacrée autour de ceux qui se prononcent pour la survie de leur patrie et de ses racines chrétiennes.
Le patriotisme n’est pas une forme d’égoïsme national comme l’est sa caricature, le nationalisme. Il n’est pas mépris des autres patries, pas plus que la préférence affective d’un homme (ou d’une femme) pour sa propre famille n’implique mépris et rejet des autres familles mais seulement désir louable d’assurer à la sienne la pérennité de l’équilibre de vie que donne une communauté de sentiments particuliers et forts, une histoire vécue par elle seule, des choix de vie et des aspirations spécifiques ; et, au besoin, de protéger cette famille d’une immixtion massive de personnes étrangères tentées de s’implanter en son sein et de lui imposer un climat de vie et des habitus s’opposant aux siens. Et d’ailleurs, l’Eglise elle-même, non seulement ne condamne pas cette préférence mais la constitue comme un droit et en fait même un devoir, ainsi que le prouvent les déclarations suivantes choisies parmi au moins une vingtaine d’autres :
De Léon XIII : ” La loi naturelle nous ordonne d’aimer d’un amour de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons été élevés au point que le bon citoyen ne craint pas d’affronter la mort pour sa patrie… L’amour surnaturel de l’Eglise et l’amour naturel de la patrie procèdent du même et éternel principe. Tous les deux ont Dieu pour auteur et pour cause première.” (Sapientiae Christianae, 10 janvier 1890).
De Pie XII : ” Il existe un ordre établi par Dieu, selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le divin maître lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur l’imminente destruction de la cité sainte “ (Summi Pontificus,20 octobre 1939) ; ” Nous proclamons que le chrétien ne le cède et ne peut le céder à personne dans l’amour et la fidélité véritables à sa patrie terrestre “ (Ad apostolorum principis, 29 juin 1958)
De st Jean-Paul II : “Le développement du concept de “patrie” est étroitement lié à celui du concept de “famille” et, en un sens, chacun en fonction de la nature de l’autre. Et vous, peu à peu, en en faisant l’expérience de ces liens sociaux plus larges que les liens familiaux, vous commencez à participer à la responsabilité du bien commun de cette famille plus vaste qu’est la “patrie” terrestre de chacun et chacune d’entre vous.” (Lettre apostolique à l’occasion de l’année internationale de la jeunesse, 31 mai 1985) ; ” La patrie est un patrimoine qui comprend non seulement une réserve de biens matériels dans un territoire donné, mais est avant tout un trésor, l’unique en son genre, de valeurs et de contenus spirituels, c’est-à-dire de tout ce qui compose la culture d’une nation ” (Audience aux membres de l’université Jagellone de Cracovie, 11 septembre 2000)
De François : il déplore ” une mondialisation uniformisante qui rejette les cultures elles-mêmes, brisant ainsi les éléments propres de l’identité de chaque peuple qui constituent l’héritage incontournable à la base d’un sain développement social “ (voeux de janvier 2015 au corps diplomatique) ; à la messe du 20 novembre 2017 à Ste Marthe, centrée sur le martyre d’Eléazar (2 Maccabées 6, 15-30), il dénonce le modèle culturel de certaines persécutions imposant par la violence ” une nouvelle culture qui veut tout rendre neuf et fait place nette des traditions, de l’histoire et même de la religion d’un peuple.”
Aucun des candidats validés pour l’élection présidentielle ne s’étant prononcé de façon nette dans certains domaines (protection de la famille, de l’enfant et de la vie) qui sont, aux yeux des chrétiens cohérents en tout cas, de la plus haute importance, il ne reste, pour procéder au choix le plus judicieux possible, que de discerner celui d’entre eux qui, pour le moins, s’engage clairement et fermement à protéger en priorité et de manière énergique notre pays contre tout risque de perdre progressivement ou brutalement son identité principalement au profit d’un islam conquérant. Tout candidat (homme ou femme) à la présidence de l’Etat français qui ne prend pas cet engagement est un imposteur indigne de postuler ce mandat, et les chrétiens ont en conscience le devoir impérieux de l’écarter.
A cette heure qui se révèle cruciale pour l’avenir de nos enfants, nous n’avons pas le droit de tergiverser et d’avoir des états d’âme à propos de tel ou telle autre aspect de la personnalité du candidat qui répond à l’exigence énoncée plus haut, ou envers ses options dans tel ou tel autre domaine de gestion des affaires publiques : le candidat absolument parfait en tous points n’existe pas, et nous devons garder à l’esprit que les autres grands combats ressortissent le plus souvent du domaine législatif et non présidentiel et qu’il nous appartient, à nous électeurs, de bien choisir nos députés et de leur faire entendre notre voix.
Oui, le Grand Remplacement ne relève pas d’une utopie mais il est à nos portes. Interrogé dans Le Figaro du 25 mars, Pierre Brochand, ancien directeur général de la DGSE, tire la sonnette d’alarme : “Nous subissons une immigration sans précédent” et considère qu’elle revêt un caractère de dangerosité extrême. Mais presque tous les candidats la minimisent, par lâcheté ou complicité. Oui, la France est gravement en danger et c’est pourquoi il est urgent d’inviter et de répondre à l’Union sacrée autour du candidat qui veut défendre les racines chrétiennes,
Alain TOULZA
Président de l’association Papa, Maman et Nous
Janot
Voyons, voyons, je refléchis … qui ce candidat pourrait-il être ?
– Jean-Luc ? Non, il me semble trop partisan de la créolislamisation de la France
– Marine ? Non, elle considère que l’islam est tout ce qu’il y a de compatible avec la France
– Valérie ? Non, elle aime beaucop trop qu’on voile les petites filles et subventionner les assocs ad hoc
– Emmanuel ? A-t’il seulement une opinion s’il n’interroge pas McKinsey ? Et Mc Kinsey n’est pas directement candidat …
Je n’ose pas imaginer que ce serait un certain juif d’origine berbère dont on me dit, chaque jour que Dieu fait, le plus grand mal !
Pitoune
“De ce que deviendra le pays dans les mains de leurs successeurs, il sauront si oui ou non , il valait la peine de mourir pour le succès de son drapeau”.
abbé de Poncheville, aumônier à Verdun
Pitoune
*ils sauront