Le club de Jacques Bompard a tenu avec le Centre Charlier une université d’été commune à Orange, qui s’est terminée aujourd’hui. Présent cite un passage du discours d’ouverture de Bernard Antony, lundi, où il appelait à la synergie de tous ceux
… qui oeuvrent à leur manière pour la survie de la patrie française, de notre civilisation européenne, non seulement dans le respect de ses racines mais dans la lumière des valeurs chrétiennes éternelles qui ont inspiré et inspireront partout chez nous et ailleurs les oeuvres du vrai et du beau.
Derrière le thème d’apparence un peu lapidaire ("Sortons du système"), le programme semble avoir cherché à aller plus en profondeur que les universités d’été de partis politiques dans la recherche des causes structurelles de la crise de notre société. La première journée a ainsi été consacrée à l’éducation, avec des interventions de Danièle Masson et de Jeanne Smits et le témoignage de la directrice d’une école hors-contrat.
Le discours de clôture de Bompard a été perçu comme une critique de la direction du Front national :
"Avant de combattre le système en place, (…) il faut être respectable, il faut être digne, il faut être crédible. Or je ne crois pas, hélas, que ce soit l’image que donne notre famille de pensée aujourd’hui en France. Nous n’incarnons pas ou plus une alternative, nous ne représentons pas l’espoir." (…)
"Les événements de la seconde guerre mondiale n’intéressent pas les Français. Les discours imprécateurs, les provocations verbales (…) choquent également ou désorientent." (Source.)
Réagissant sur LCI, Jean-Marie Le Pen a considéré que Bompard ne pouvait demeurer membre du Bureau politique du FN.