Dans le numéro 14 de sa lettre d'information, l'Institut des Sciences de la Famille, qui dépend de l'Université catholique de Lyon, dont le recteur est le père Magnin, laisse la parole à un psychanalyste. Kamel Arar y développe une analyse toute freudienne, distinguant le genre et le sexe, selon la nouvelle idéologie en vogue :
"L’identité sexuée est l’identité qui définit la division de l’humanité en deux sexes, et inscrit dans la sexuation. L’identité sexuelle traite de la relation entre les deux sexes : par exemple au moment de l’adolescence, la maturation du moi permet d’affirmer l’identité sexuelle du sujet. L’identité de genre, quant à elle, désigne le sentiment d’appartenance à l’un des deux sexes. Cette identité de genre est définie par le langage et la grammaire. […]
C’est à l’adolescence par la réactivation des fantasmes oedipiens et préoedipiens et par les nouvelles potentialités bio-physiologiques que l’adolescent(e) affirmera son choix d’objet sexuel et par là même l’orientation de son identité sexuelle."
