Depuis la rentrée scolaire 2024, l’université de Lorraine impose à ses étudiants de suivre un module, nommé «SENSE» pour valider leur diplôme. Soit plus de 30 heures de cours en ligne sur les sujets sociétaux et environnementaux, clairement orientés à l’extrême gauche.
Cette unité de cours doit être donc obligatoirement suivi et compte comme une matière classique pendant trois semestres.
Dans le détail du contenu, nous y retrouvons toutes les thématiques favorites de l’extrême gauche : l’identité LGBT, le harcèlement, la question de la discrimination, et micro-agressions comme
« questionner régulièrement un individu à propos de son origine, des violences sexistes et sexuelles (VSS), d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’énergies fossiles, de sobriété énergétique….
De son côté, l’université de Lorraine assume vouloir
« créer un environnement de travail et d’études bienveillant et inclusif où chacun·e peut se sentir en confiance et à l’aise d’être elle.lui-même, une condition qui est la clé de réussite dans les études ».
La description de ce module est faite en écriture inclusive.
Il y a aussi un rappel des dates importantes selon eux comme la Journée contre l’homophobie et la transphobie ou encore la Journée pour l’élimination de la discrimination raciale.
Outre-Atlantique, Alexandre Mendel constate dans le JDD que l’atmosphère politique s’est détendue :
[…] Aux États-Unis, il est de coutume de dire que la politique se trouve toujours en aval de la culture et que les moments où les deux convergent sont rares. Ce fut le cas avec Kennedy et, plus tard, avec Reagan. C’est sans doute le cas, en ce moment, avec Trump. Le futur président est bien plus en phase avec son pays qu’il ne l’a jamais été.
Si les élites des côtes n’ont pas changé de camp, elles sentent leur déconnexion avec le pays réel. Démocrate de longue date, Michael Douglas a été le premier à esquisser un semblant d’autocritique, dans l’émission de Bill Maher sur la chaîne HBO. « Les républicains forment le parti du peuple et nous, nous sommes devenus ce parti d’élitistes de gauche. C’est fou ! » a résumé, lucide et embarrassé, l’acteur américain. […]
Le monde du sport s’y met également. Et singulièrement celui du football américain. Brock Bowers, ailier des Raiders de Las Vegas a ainsi célébré un touchdown (un essai) contre les Dolphins de Miami en reproduisant la danse de Trump (sur YMCA des Village People). D’autres joueurs ont également imité le président élu sur le terrain : Za’Darius Smith, des Lions de Détroit, et Calvin Ridley, des Titans du Tennessee. Au foot, la vedette de l’équipe nationale des États-Unis, Christian Pulisic, a lui aussi exécuté la chorégraphie trumpienne lors du match contre la Jamaïque, lundi dernier. Qu’il semble loin le temps où la footballeuse Megan Rapinoe refusait de chanter l’hymne national américain ou de se rendre à la Maison-Blanche pour protester contre la politique menée par Trump « contre les minorités » ! Commentant sur X le geste de Pulisic, Robby Starbuck, apôtre du combat antiwoke en Amérique, s’est réjoui de cette métamorphose : « C’est comme si le voile du secret et du silence s’était levé, maintenant que les gens savent que nous sommes la majorité. L’Amérique ressemble de nouveau à l’Amérique. »
Des élus démocrates eux-mêmes réalisent qu’ils n’arriveront jamais à vendre le wokisme à des cols bleus qui continuent d’aller à l’église. Et qu’ils sont en train de perdre le vote des jeunes hommes et des Hispaniques. Tom Suozzi, représentant de New York au Congrès, s’est ainsi exprimé dans le New York Times : « Je ne pense pas que les garçons biologiques devraient participer aux sports féminins. » Son collègue à la chambre basse, Seth Moulton, député du Massachusetts, a carrément imputé à Harris et à sa réticence à agir envers les athlètes transgenres les défaites démocrates du 5 novembre. […]