Lu sur Légifrance :
"Engagement de la procédure accélérée
Par courrier en date du 7 novembre 2016, M. le Premier ministre a informé M. le président du Sénat de la décision du Gouvernement d'engager, en application de l'article 45, alinéa 2, de la Constitution, la procédure accélérée pour l'examen de la proposition de loi relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse, déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale le 12 octobre 2016."
Es-ce la récente campagne des Survivants dénonçant le charlatanisme du Planning familial qui a déclenché cette urgence ?
Les Survivants répondent au gouvernement :
"Qui trompe qui ? La question à se poser n’est pas plutôt qui informe qui ? Si c’est un délit d’informer à propos d’un sujet qui ne l’est pas ou qu’il ne l’est que partiellement, le problème devient alors bien plus grave qu’un simple débat : c’est toute la société qui est remise en cause dans son fondement le plus profond, dans son vivre ensemble même. Ce “délit d’entrave” est éminemment politique, et ses conséquences sont d’une extrême importance pour toute notre société. Il est temps de poser le problème à plat, plutôt que le noyer sous des réformes et des motions douteuses.