Le Traité de Lisbonne n’est pas encore ratifié par les 27 (mais en bonne voie), que les discussions sont déjà vives pour savoir qui aura la prééminence au niveau international : le futur président du Conseil européen, le haut représentant pour les affaires étrangères ou le président de la Commission. 3 hommes qui pourront prétendre incarner l’Europe sur la scène internationale.
Contre la France, l’Allemagne, la Commission européenne et de nombreux pays cherchent à imposer une présidence modeste de l’Europe. Elu pour deux ans et demi, le président préparera les travaux du Conseil européen, qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement. Ses prérogatives formelles apparaissent minces par rapport au pouvoir des 2 autres têtes de l’Europe, le haut représentant – poste actuellement occupé par Javier Solana -, et le président de la Commission, fonction exercée par José Manuel Barroso. Le président n’aura pas autorité sur les conseils des ministres. De surcroît, il a été décidé de ne pas abroger les présidences tournantes de six mois en six mois.
Le haut représentant, qui sera aussi vice-président de la Commission, pourrait devenir l’homme fort du système. Tout dépendra de la personnalité choisie et des contours de son futur service diplomatique. José Manuel Barroso, à la tête de plus de 20 000 fonctionnaires !, gardera un rôle moteur dans ses domaines de compétence. Mais il voudrait accroître son influence sur la diplomatie européenne.
Anonyme
Aucun partisan de la loi naturelle dans ces dirigeants.
C’est l’aspect totalitaire de l’Europe depuis l’éviction de Rocco Buttiglione, nous en avons la preuve. Il n’est pas normal que certaines opinions morales soient ostracisés : au nom de quoi ?
Anonyme
Il n’est pas normal que certaines opinions morales soient ostracisés : au nom de quoi ?
Au nom de la loi du plus fort, pardi!