L’abbé Renaud de Sainte Marie, ordonné en 2006, titulaire d’un doctorat en philosophie, vient de publier un petit ouvrage de 90 pages sur l’idéologie du genre, qu’il renomme du néologisme “métagénisme“. D’une part pour sortir de l’anglais ‘gender‘, mais aussi parce que ce dernier terme laisse une imprécision :
[L]’utilisation du néologisme que nous produisons aujourd’hui, nouveau mot fondé sur la combinaison de deux racines grecques déjà très présentes dans la langue française. Méta en grec indique l’idée d’une transition, d’un dépassement, pas nécessairement dialectique, même si c’est le cas dans ce que nous désignons ; il s’agit pour les défenseurs de ces idées de bouleverser des stéréotypes, des structures conceptuelles et sociales. La pertinence de la racine –génisme apparaît par elle-même puisque geinos est l’équivalent du generis latin. Ce mot permet par ailleurs de ne pas arrêter la réflexion à la seule question du genre mais d’englober toutes les luttes de ce courante e pensée, comme les luttes indigénistes.
L’adoption de la loi Taubira était l’arbre qui cachait la forêt. Depuis lors, dans ces domaines qui touchent à la définition des sexes, à leur place dans la société, à la définition de la famille s’accumulent les bouleversements, certains diront les déconstructions. Ce processus n’est pas sans cohérence. Ce petit livre a dévoile l’arrière-fond philosophique du chaos général soutenu institutionnellement à grand renfort de lois et de propagande par les gouvernements successifs de notre pays et par les institutions internationales. Les premières victimes de cette offensive sont les plus jeunes générations, celles qui à l’école sont devenues les souris de laboratoire de théoriciens promouvant une égalité pas encore atteinte malgré cent cinquante ans de démocratie. On découvrira par ce livre pourquoi les luttes contre les discriminations sont devenues intersectionnelles.