Communiqué de Nicole Hugon, Présidente de l’association Saint Bernard de Lyon, pour la sauvegarde de l’église :
Au mépris de toute attente de jugement par le T.G.I (T.J) de LYON qui devrait aboutir courant 2020, et suite à notre assignation en révocation de legs, le promoteur CARRE D’ OR a déposé, pendant les vacances d’été, un permis de construire, qui a été approuvé par la ville de LYON.
Cette action précipitée a pour objectif de nous mettre devant le fait accompli de la transformation de l’église saint Bernard en café restaurant avec bureaux d’affaires avant la délibération des magistrats.
A la réception des pièces demandées par nos soins du Permis de construire, un recours gracieux a été adressé à la mairie de LYON par notre avocat, pour faute de présentation d’un dossier complet, et avec des objections pour non conformité aux obligations du code de l’urbanisme.
Malgré notre recours, la décision a été maintenue favorable par la ville de LYON, pour l’obtention de ce permis de construire.
Nous avons retenu six principales objections de non conformité aux législations ou règlementations en cours soit :
- Le manque de places pour le stationnement. En effet, quatre places ont été accordées par la ville de LYON, alors que la législation en impose entre soixante-dix et quatre vingts, au vue de la surface du bâtiment et de ses futures activités,
- L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite n’est pas assurée, par le manque de transmission de pièces exigibles,
- L’accès piéton donnant sur la place Colbert ne permet pas d’assurer la sécurité des usagers,
- Le bâtiment en Zone de Protection du Patrimoine et Architectural Urbain et Protégé (Z.P.P.A.U.P) prévoit que les espaces verts appartiennent au patrimoine paysager et qu’ils doivent à ce titre, conserver leur vocation plantée. Or dans le projet, l’on constate que plusieurs arbres seront supprimés et non remplacés,
- Pour la création d’un accès rue Général de Sèvre, les services de l’urbanisme n’ont pas consulté la Métropole de LYON en sa qualité de gestionnaire de l’espace public,
- La demande de changement de destination est erronée, passant du culturel en centre d’affaire au lieu de cultuel en centre d’affaires,
En conséquence nous assignons la ville de LYON au Tribunal administratif.