Le projet de loi en discussion à la commission des lois de l’Assemblée nationale confortant le respect des principes de la République s’est accompagné d’une décision de demander à des acteurs du culte musulman la rédaction d’une charte de l’imam appelée Charte des principes du Conseil national des imams. Après plusieurs rounds de discussion, elle a été solennellement présentée à M.Macron le 18 janvier.
Mohamed Nadhir Al Khanoussi est un jeune imam français, d’origine tunisienne. Il a récemment mis en ligne une présentation d’une vingtaine de minutes pour expliquer sa vigoureuse opposition à cette charte et à sa signature. Parlant un français parfait (et l’arabe aussi sans doute, qu’il aime utiliser pour entrecouper sa présentation), articulé, direct, il est apparemment connu pour user avec adresse des différents moyens et plateformes audiovisuels pour propager ses prises de parole. Son site s’intitule Di nul Qayyima, ce qui signifierait « la religion de droiture ». En 2020, le site Résistance républicaine avait consacré un article à « un petit nouveau très actif auprès des jeune, à surveiller de près ».
En tout cas, sa dernière intervention est relayée par d’autres sites musulmans, comme dômes et minarets ou islam&info.
La première caractéristique de son intervention est un positionnement définitivement séparatiste. C’est la communauté (citée plus de vingt fois) qui compte, la communauté musulmane.. La France n’est citée que deux fois dont une fois à propos du titre complet de « la charte des imams de France ». Sinon, la France n’existe pas dans son discours. Ce qui existe, c’est parfois le territoire, parfois l’expression en islam. Et l’imam exhorte à conserver l’unité de la communauté musulmane et fait reproche à la charte de viser à sa division :
« Le contenu n’est absolument pas bon ; ce contenu est au contraire une manière de dévoyer l’islam de ses principes ; une manière de fracturer, de segmenter la communauté musulmane en la rabaissant tout d’abord, en la culpabilisant et mettant ses parties dos à dos ».
La deuxième caractéristique est, pour cette communauté, un positionnement victimaire incessant. Les mots répétitifs de Mohamed Nahir sont : Colonialisme (5 fois), Paternalisme (3 fois), Oppression (7 fois), Aliénation (2 fois), Culpabilisation (2 fois), Infantilisation (2 fois), Tyrannie (1 fois), Totalitarisme (2 fois). Echantillons de son intervention :
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« Cette charte s’inscrit dans une propagande à l’égard de l’islam et d’une injustice évidente et claire à l’égard des musulmans. Elle répond à une injonction étatique, donc elle répond à un ordre étatique par lequel les instances musulmanes ont été sommées, elle vient répondre à cette injonction condescendante qui est paternaliste voire même colonialiste qui a été formulée à ces instances qui ont été sommées de fournir cette charte sur fond de culpabilisation pour nous désolidariser des crimes qui ont été commis sur le territoire et ailleurs. C’est ce ton là qui est donné à la communauté».
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[cette charte est] « formulée de façon paternaliste, voire colonialiste, sur fond de culpabilisation. C’est ce ton qui est donné à la communauté et qui est infantilisée. Comme pour brider les musulmans à la manière des bêtes de somme à qui on dicterait leur conduite parce qu’on sait mieux les mener là où il faut».
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« Pourquoi la charte ne mentionne pas toutes les injustices dont la communauté musulmane a fait l’objet pendant ces longues années, toutes ces mesures d’exception qui ont visé à faire d’elle une communauté de citoyens de seconde zone, toute cette coercition extrêmement virulente, ce droit d’exception avec lequel on ferme des organismes, des mosquées, des associations au nez et à la barbe de la justice la plus logique et la plus saine».
Vous voyez, la dialectique est bien rodée même si un peu lourdingue. Et quand l’imam fait de l’humour, c’est – nous le pensons – involontairement :
« Il ne s’agit pas d’une charte qui vise à améliorer ou à réformer dans le bon sens du terme ou qui viserait tout simplement à énumérer un certain nombre de valeurs. Il faut savoir que cela, l’islam ne s’oppose absolument pas à toute notion d’amélioration, c’est-à-dire à adopter tout simplement l’islam encore mieux, pour se rapprocher encore des valeurs islamiques et de tout ce qui nous rapproche de (le reste se perdant dans une phrase en arabe). L’islam ne s’oppose pas à la réforme individuelle, à la réforme spirituelle et il n’y a absolument pas de mal à fixer une charte qui viserait simplement à nous rappeler les principes de l’islam et à nous rapprocher de cela ».
Donc, la charte, on veut bien à condition que ça nous rapproche encore du coran…
La troisième caractéristique de son discours est une réaffirmation forte, vigoureuse de sa foi, de son dogme, de ses valeurs, de ses « croyances » et de son patrimoine musulmans. Citation :
« En islam, le musulman a ses principes, il a ses valeurs, il a sa croyance, il a son dogme, il a ce qui le nourrit et qui nourrit sa foi et qui fait de lui un musulman et un croyant fiers, parce qu’il est illuminé de la révélation, il adhère à tous ses principes avec fierté, avec sérénité, avec fermeté, en étant intransigeant vis-à-vis de sa croyance et de sa pratique car il a la croyance ferme et sincère que sa religion est sa raison de vivre. Là où il est important d’insister, c’est que, en islam, nous avons notre patrimoine, nous avons les doctes, les érudits, qui composent notre patrimoine. Nous avons ce patrimoine, nous avons déjà notre croyance, nous avons nos valeurs et ces valeurs-là ce sont celles qui font de nous des musulmans. Il est inacceptable ‘avoir à renier ces valeurs sous prétexte d’un totalitarisme qui ne les toléreraient pas ».
Une profession de foi solide ne peut pas être en soi répréhensible. Il est sûr que la foi peut parfois percuter ce qui est demandé par un pouvoir politique quel qu’il soit. Le Salon beige s’interrogeait d’ailleurs pour savoir si les catholiques pourraient signer la charte proposée pour ce qui concerne la hiérarchie des principes républicains.
La question est alors : quelle foi ? Par rapport à ses croyances, Mohamed Nahir reproche sur le fond deux choses au texte de la charte :
Il récuse en premier la notion d’un islam politique :
« Cette charte va s’inscrire dans l’alimentation de ce climat nauséabond et va contribuer en définitive à cette oppression, surtout lorsqu’elle utilise dans ses termes la sémantique même de l’oppression comme lorsqu’elle parle d’islam politique alors que jusqu’à maintenant on n’a pas réussi à définir exactement ce dont il s’agissait de l’aveu même de ceux qui ont placé ces termes ».
Or, que dit la charte ?
« Article 6 – Rejet de toutes les formes d’ingérence et de l’instrumentalisation de l’Islam à des fins politiques. La présente « charte des principes », a pour objectif, clairement énoncé, de lutter contre toute forme d’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques et/ou idéologique. Les signataires s’engagent donc à refuser de s’inscrire dans une quelconque démarche faisant la promotion de ce qui est connu sous l’appellation « islam politique » ».
Et la Charte donne une définition de l’islam politique :
« Par « islam politique », la présente charte désigne les courants politiques et/ou idéologiques appelés communément salafisme (wahhabisme), le Tabligh ainsi que ceux liés à la pensée des Frères musulmans et des courants nationalistes qui s’y rattachent ».
Il est vrai que, conceptuellement, le contenu de cette expression n’est pas réellement défini, malgré le danger qu’elle représente. Et la désignation de courants musulmans heurte bien évidemment l’idée de communauté unie prônée par l’imam.
Le deuxième reproche sur le fond fait par Mohamed Nadhir concerne l’apostasie (11’20’’ de l’enregistrement) :
« La charte ne garantit pas une croyance apaisée. Au contraire, étant basée sur fond de culpabilisation, elle participe à cette machine, à cette industrie de la peur, qui vise à faire peur au musulman de ce qui fait de lui un musulman. Elle dénonce dans l’absolu des concepts qui sont pourtant des concepts islamiques comme le concept de l’apostasie, qui est le fait de renier la foi, qui est un concept islamique qui a été mentionné dans les livres et dans la juridiction et qui évidemment a ses règles et ses principes qui le régissent. Qui évidemment ne doit pas mener à ce qu’un individu fasse couler le sang injustement mais qui n’en reste pas moins un sujet vu, étudié, développé dans nos livre et dans nos références théologiques ».
Nous noterons tout d’abord que nous nous sommes déjà curieusement habitués à l’idée d’une religion dans laquelle la non-observance d’un de ses commandements peut ipso facto entraîner la prononciation d’une peine de mort, exécutable par tout fidèle de cette religion (de paix et de tolérance, bien sûr).
Relevons maintenant le mot-clé injustement ? Il signifie donc qu’on accepte l’idée qu’un individu (= un musulman) pourrait faire couler le sang (= tuer l’apostat) si la sentence est juste. Que peut signifier une sentence juste (et on sait que l’islam est abondamment pourvoyeur de sentences diverses et donc souvent mortelles) ? Une sentence conforme à ce que Mohamed Nadhir appelle « les livres et la juridiction ».
Les livres ? Le coran, d’abord, bien sûr. Les commentateurs s’accordent souvent pour dire que le coran lui-même –on aurait tendance à dire « pour une fois »- n’appelle pas directement au meurtre de l’apostat. Pourtant, on peut citer le verset 106 de la sourate 16 qui commence par indiquer :
« Quiconque a renié Allah après avoir cru –sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi- mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d’Allah et ils ont un châtiment terrible ».
Ce châtiment pourrait être n’être que divin. Sauf que le verset 89 de la sourate 4 indique [en supposant que mécroire signifie arrêter de croire, ou changer de croyance] :
« Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ».
Ah, toujours cette douceur coranique extrême… promise de la même façon aux corrupteurs (ceux qui ne croient pas en Allah, catégorie dans laquelle ranger sans doute l’apostat).
Les livres ? Les hadiths aussi bien sûr (commentaires de Mahomet recueillis par ses adeptes et second fondement dogmatique de l’islam). Là, c’est encore plus clair. L’imam Al-Bukhari a écrit un recueil qui est
« considéré par les musulmans sunnites comme le livre le plus fiable après le coran et comme l’une des trois sources de hadiths les plus authentiques, avant même les deux autres. C’est une source majeure, sinon la source principale de l’eschatologie et de la jurisprudence islamique ».
Or que dit l’aimable Al-Bukhâri :
« J’ai entendu le prophète dire : « aux derniers jours du monde, des jeunes apparaîtront qui auront des pensées et des idées folles. Ils feront de bons discours, mais ils sortiront de l’islam comme une flèche sort de son jeu ; leur foi ne dépassera pas leur gorge. Aussi, où que vous les trouviez, tuez-les, car au jour de la Résurrection il y aura une récompense pour ceux qui les auront tués ».
Ainsi, un jeune imam français, influant auprès des jeunes musulmans en France dont il contribue habilement à développer le sentiment communautariste victimaire, peut en outre considérer qu’un meurtre pour apostasie pourrait être juste si aligné avec les textes, la jurisprudence et la juridiction (les doctes) !
Aspect inquiétant supplémentaire : un article détaillé de Libération, daté du 19 décembre 2016, s’attachait à décrire l’école de l’imamat récemment ouvert (mars 2015) à l’Institut Mohammed VI de Rabat, pour « former une nouvelle génération de représentants musulmans, dont une promotion de Français. Le pays investit dans la réforme religieuse pour ériger un modèle alternatif au salafisme », ajoutant encore :
« l’islam marocain est en train de s’imposer comme l’une des principales alternatives au wahhabisme (mouvement politico-religieux saoudien). Pour l’Occident, il représente un islam «soft», bienvenu pour contrer la progression du salafisme. En France, par exemple, il est attendu pour occuper un certain vide doctrinal, longtemps comblé par des forums en ligne ou des prédicateurs autoproclamés ».
Or, au long de cet article, on découvre
« à la cantine de l’institut, Mohamed Nadhir, 21 ans, [qui] finit d’éplucher sa pomme. L’heure de la prière approche, ce Français d’origine tunisienne est le dernier à rester dans le bâtiment vide. … Il fait partie des 50 étudiants sélectionnés par l’Union des mosquées de France. A son retour, se destine-t-il à être imam ? «Peut-être un peu plus», dit-il en rougissant. Formateur d’imams, comme pour la plupart des diplômés marocains ? «Oui, peut-être. En France, il y a de grosses lacunes. .. la jeunesse musulmane aspire désormais à autre chose. Elle désire des imams sérieux, qui ont une formation théologique. La France ne veut pas voir que la communauté a évolué, qu’elle demande à pratiquer sa religion dignement ».
On comprend donc que cet imam qui considère le meurtre d’un apostat comme pouvant être juste (puisqu’il le condamne en cas d’acte injuste, et non pas comme un acte par essence impossible) fait partie d’une promotion de ces imams formés au Maroc dont on nous vante l’équanimité et la modération. Imaginons un peu ce que peuvent penser et dire ceux qui prônent un islam dit radical !
Et dans sa vidéo, cet imam ne reconnaît aucune légitimité aux instances musulmanes qui ont signé la charte :
« sans même parler des positions extrêmement ambiguës de ce conseil qui l’a rédigée, qui est très souvent aux abonnés absents lorsqu’il s’agit de défendre la communauté musulmane face aux oppressions qu’elle subit et face à la tyrannie de laquelle elle est victime mais qui parte contre n’hésite pas à sauter à pied joints dans la propagande d’extrême droite en reprenant les clichés qu’elle diffuse. Qui invite à se soumettre aux valeurs de l’état sans les remettre en cause, alors même qu’il est organe d’oppression. Qui demande aux imams de se taire sans jamais reprocher ce qui doit être reproché ou récuser ce qui doit être récusé. Censure claire et nette et atteinte pure à la liberté d’expression que l’on affirme défendre ».
Alors, une petite question à M.Darmanin, celui qui a dit le 18 septembre 2020 à la mosquée de Paris
« Au regard de l’histoire, s’il y a une religion qui a moins de difficulté à travailler avec la République, c’est l’islam… un dialogue plus facile, une discussion plus spontanée qu’avec les autres cultes »
Que comptez-vous faire avec les imams qui refusent de signer la charte ? et avec les imams qui considèrent qu’une exécution pour apostasie pourrait être juste ? Dissoudre Génération Identitaire ?
HG
Qu’en pense notre roitelet macron et son mini vizir Darmanin?
F. JACQUEL
On évoque souvent les 5 piliers de l’islam, qui sont :
1) la Shahada (la profession de foi) ;
2) la Zakât (aumône légale) ;
3) le pèlerinage à La Mecque ;
4) le jeûne (du mois de Ramadan) ;
5) la prière (qui doit être faite cinq fois par jour).
J’en rajouterais bien un 6ème, qui devance et domine tous les autres, la TAQIYA.
Meltoisan
Tout-à-fait et aussi le djihad (qui n’a rien à voir avec la guerre, paraît-il) mais qui se poursuit depuis 14 siècles avec des conquêtes cruelles et violentes sans interruptions (sauf celles préconisées par la Tqqiya, bien sûr (trêves de 10 ans pour se renforcer) !).
Pour l’Islam, le monde se divise en trois : Conquis, Soumis, A conquérir.
Note (Wikipedia) :
Dans le droit musulman classique, les divisions principales sont
le Dar al-Islam (littéralement, le territoire de l’Islam), désignant les régions régies par la Charia,
le Dar al-Sulh (littéralement, le territoire de l’accord) désignant les terres non musulmanes qui ont conclu un armistice avec un gouvernement musulman (soumises),
le Dar al-Harb (littéralement, le territoire de guerre), désignant les terres non-musulmanes frontalières dont les dirigeants sont appelés à se convertir à l’islam.
triadeus
Merci pour cet article très éclairant
Nous sommes loin d’en avoir fini avec cette religion de paix et d’amour
DUPORT
Frère Rachid convertit au christianisme raconte sa confrontation avec son père Iman
– Que te dit ta religion papa ?
– De te tuer mon fils
https://gloria.tv/post/2N7PLQuQtakkCsvJTXwJWH9os
C’est clair non ?
DUPORT
“Sans l’assassinat des Apostats, l’islam n’existerait plus” selon le cheikh Al Qaradawi
https://www.youtube.com/watch?v=sVlAujQfMxA
Meltoisan
Et pendant ce temps-là, La Croix (non, pas la relique mais le canard) fait une série d’articles sur l’Islam pour expliquer comme cette religion (comprendre « idéologie ») est jolie et paisible …
Quant à François (pas Hollande mais le Pape), il va aussi aller en Irak ; peut-être reviendra-t-il avec une douzaine de musulmans (dits réfugiés) comme à son retour de Lesbos ?
Bernard Mitjavile
La première phrase du premier article de la série de la Croix signé par un certain Ploquin donne le ton à l’ensemble : “Les Islamistes font peser une menace en France, idéologique et parfois terroriste, les musulmans, non.” Au nom de quoi ce Ploquin excommunie les Islamistes de l’ensemble des musulmans, le Jihad (guerre sainte) est bien recommandée par différents sourates du Coran. Avec ce genre d’affirmation péremptoire sans aucune justification en début de dossier, ce n’est pas la peine de lire la suite.
Faliocha
Et après avoir fait sa Shahada devant toutes les télés ? Allez François, dis-le pour montrer que tu respectes notre religion ! -« Allah et grand et Mahomet est son prophète ! » c’est bien mon frère, tu peux te faire appeler Mohammed maintenant si tu veux !
DUPORT
Allah n’est autre que satan.
Gaudete
Bien vu Duport, cette secte a été inventée de toute pièces par les juifs pour détruire la religion catholique. Et ils ont assez bien réussi à massacrer des millions de chrétiens et il y a encordes c… décatis qui crient dur comme fer que c’est une religion de paix et d’amour. Cet imam est là pour faire le djihad ceux qui n’ont pas compris ont vraiment le cerveau obtus
Meltoisan
Lisez d’abord certains versets abrogeants très clairs (contre les Chrétiens et les Juifs) et consultez au moins Wikipedia avant de faire des raccourcis non fondés :
2e année après l’Hégire :
Expédition contre les Banû Qaynuqâ’ (La tribu JUIVE des Banû Qaynuqâ’ est chassée, leur biens sont pris comme butin de guerre)
4e année après l’Hégire
Expédition contre les Banû Nadîr (La tribu JUIVE des Banû Nadîr est chassée, leur biens sont pris comme butin de guerre) (juillet 625)
5e année après l’Hégire
Bataille du fossé (627), les musulmans de Médine sont assiégés par une coalition composée des Quraychites alliés aux tribus JUIVES des Banû Qurayza, des Banû Nadhir et d’autres. C’est une victoire des musulmans sur leurs adversaires ;
Expédition contre les Banû Qurayza, cette expédition fut un siège sans confrontation armée. Mais une condamnation militaire par le commandement d’un allié awsite de la tribu, Sa’d ibn Mu’adh fut opérée envers les Banû Qurayza ayant participé à l’alliance avec les Quraychites lors du siège de Médine ; furent exécutés par décapitation tous les hommes juifs pubères des Banû Qurayza, soit entre 600 et 900 personnes. Sa’d avait été blessé à mort pendant la bataille du Fossé, provoquée par les Banû Qurayza , anciens alliés de la tribu des Banû Aws. Les biens des JUIFS de Banû Qurayza sont pris comme butin de guerre (627) ; …
CPRMJ
Un parmi tant d’autres, un référendum est souhaitable et la question est simple :
Si on ne veut accepter la France, on doit la quitter sans délai !
Horace
L’Islam c’est le sang, le feu, le crime. Des signaux sortis de l’enfer. Le Coran n’est qu’une tromperie habile pour naïfs incultes.
gribouille
Mahomet est un voyou mystique. Il justifie ses méfaits , forfaits et son inconduite par des commandements de Dieu.
Il fut un gigolo en épousant une riche héritière, un immoral en poussant son fils adoptif à répudier son épouse afin de
“s’envoyer” celle ci , tolérant les razzias à condition de partager le butin avec le “prophète” , assassinant des tribus
juives , égorgeant lui même , réduisant en esclavage femmes et enfants , violeur également. Il se reprit dans la rédaction
du coran (torchon sans chronologie), le coran de Médine abrogeant la première version de la Mecque comme si Dieu avait cafouillé dans ses propos et commandements, la seconde version étant une incitation au crime, à l’élimination des non musulmans, à la haine de tous ceux qui refusent la soumission. Ouvrage satanique s’il en est un. Nos dirigeants ignorent tout de l’islam et abordent la question avec beaucoup de naïveté , à moins qu’ils ne tiennent simplement compte que les musulmans sont aussi des électeurs
philippe paternot
la charte: un chiffon de papier qui ravira les bisounours