Bernard Antony, président de l’Agrif, président de l’Institut du Pays Libre communique :
Mr Macron déjà en campagne électorale pour essayer de rester à l’Elysée est venu fanfaronner à Marseille avec à sa disposition toutes les protections de la République.
Surtout, ce grand financier créateur de la nouvelle doctrine économique du « Quoiqu’il en coûte » et jamais avare de promesses, s’est adonné à la perverse jouissance de remplir à son tour par la dette de l’Etat sans cesse augmentée, le tonneau des Danaïdes de la dite « politique de la ville ».
Marseille est en effet aujourd’hui la plus importante de toutes nos villes, grandes ou petites, défigurées par toutes les atteintes, toutes les lèpres, de la décadence civilisationnelle multiforme de la France.
Observons d’abord que pour expliquer la dégradation des habitats, la saleté, l’insécurité, la guerre des gangs de la drogue et autres trafics, la plupart des conformistes commentateurs mettent cela sur le compte d’une pauvreté due aux manques de subventions de l’Etat.
Or pour avoir visité jadis les quartiers d’immeubles de plusieurs pays chrétiens d’Europe de l’Est au temps du communisme, nous constations qu’ils étaient malgré la pauvreté des habitants, beaucoup plus propres et plus sûrs que ceux de nos villes. On pouvait les soirs d’été y déambuler sans les risques d’agression encourus par exemple dans nos quartiers de Toulouse par quiconque non toléré, en quelque sorte sans visible identité équivalente à un « passe communautaire », et surtout par des jeunes filles non accompagnées par des « grands frères »…
Or, à l’exception des quelques exceptions idéologiquement plus libres, on constate dans notre système médiatique l’absence d’observation et de réflexion sur l’importance des facteurs conjugués de l’immigration et de l’islamisation.
Ainsi, même dans les trois pleines pages de reportage à Marseille d’un quotidien du matin, souvent très précieux pour ses pages d’idées et de débats, pas une seule considération sur le fait que l’oumma islamique y est désormais sociologiquement majoritaire. Elle modèle donc désormais au moins autant la vie de l’ancienne capitale phocéenne que les vieilles racines civilisationnelles, provençales, gréco-latines, catholiques, juives et arméniennes constitutives de l’originale identité marseillaise épanouie dans l’identité française.
Mais Mr Macron n’a cure de cela, indifférent comme un Néron et les empereurs de la décadence aux déferlements ravageurs qui détruiraient Rome.
Comme ces derniers, offrant du pain et des jeux aux foules du Colisée, il prodigue aux habitants de Marseille les promesses, quoiqu’il en coûte aux Français, de son carnet de chèques d’illusionniste pour une vaine politique de la ville qu’il remplit comme le tonneau des Danaïdes.
Aux Français de décider s’ils veulent encore être gouvernés par cet arrogant MacroNéron.