Le Président de la République est allé, le 26 octobre, successivement à Bratislava puis à Prague.
- Discours d’E.Macron à Bratislava:
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« Merci Monsieur le Premier Ministre, cher Peter, pour votre accueil et pour nos échanges. Il était important pour moi d’être aujourd’hui à Bratislava pour célébrer avec vous, en anticipant de quelques jours, le centenaire de la Tchécoslovaquie, mais aussi pour marquer l’importance de nos liens historiques et d’une Slovaquie indépendante que nous avons toujours accompagnée, et nos deux pays se sont toujours trouvés côte à côte, à chaque moment important de notre histoire. »
- Discours d’E.Macron à Prague:
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« Merci, Monsieur le Premier Ministre. Merci à toi, cher Andrej, de m’accueillir ici. Nos pays ont un lien fort et le centenaire que vous vous apprêtez à fêter en est la trace. La France est ce pays pour lequel plusieurs milliers de vos soldats se sont battus à plusieurs reprises de notre Histoire commune. Ce pays qui, tôt, vous a reconnus et ce pays qui a accompagné tous les mouvements de libération menés par la République tchèque. »
Or, petit rappel historique : en 1938, la Tchécoslovaquie n’était qu’un seul pays, correspondant à ce que sont aujourd’hui la République tchèque d’un côté (Prague) et la Slovaquie de l’autre (Bratislava). Une crise germano-tchèque était ouverte liée à la question de la minorité allemande des Sudètes (partie occidentale de la Tchécoslovaquie), entretenue par les nazis. Un accord fut signé à Munich le 30 septembre suite à la conférence réunie à l’initiative de Mussolini et à laquelle participèrent les représentants de la France (Daladier), de la Grande-Bretagne (Chamberlain), de l’Italie (Mussolini) et de l’Allemagne (Hitler), mais non ceux de la Tchécoslovaquie qui était pourtant la principale intéressée. Cet accord de Munich reconnut l’annexion par l’Allemagne du pays des Sudètes, qui fut occupé par la Wehrmacht au début octobre 1938. Avant l’invasion totale de la Tchécoslovaquie en mars 1939, sans déclencher aucune action extérieure concrète ni de la France, ni de la Grande-Bretagne.
Il n’est pas impossible de penser que le Président de la République avait effectivement besoin de quelque repos.
F. JACQUEL
Et JUPITER devient le champion du révisionnisme officiel et autorisé. À moins qu’il ne considère les accords de Munich comme un détail de l’Histoire qui n’engageait en rien la France. Ce fut donc un non-événement sans conséquence dont il n’a pas à tenir compte dans ses discours…
Janot
Ce qui compte pour lui c’est de plastronner et de parler, même si c’est pour ne rien dire ou proférer des âneries.
philippe paternot
blabla habituel, mépris envers ceux qui ne pensent pas comme lui, lire un article sur le site de visegrad très clair à ce sujet, encore une fois les dirigeants de ces pays y sont insulté, font bonne figure mais n’oublieront pas