Emmanuel Macron s’est moqué de Jean-Luc Mélenchon, qui soutient encore Maduro :
« Le Venezuela, après Chavez, c’est quand même le pays qui est tellement mal en point économiquement qu’il est contraint d’importer du pétrole alors qu’il possède des réserves parmi les plus importantes du monde. »
Le plus proche conseiller d’Emmanuel Macron, Ismaël Emelien travaillait chez Havas où il figurait dans l’équipe qui pilotait la communication de la campagne présidentielle de Nicolas Maduro, l’actuel président et successeur d’Hugo Chavez.
« Je suis allé au Venezuela deux fois trois jours. J’ai consacré à cette mission environ une journée par semaine pendant trois mois.»
Le juteux contrat entre le gouvernement vénézuélien et l’agence Havas comprenait une offre complète avec la réalisation de spots publicitaires, un documentaire, l’organisation et la conception de meetings, les réseaux sociaux et le conseil. Maduro avait gagné la présidentielle sur le fil.
Après l’élection d’Emmanuel Macron, Emelien devint son conseiller spécial au palais de l’Élysée, un poste précédemment occupé par Jacques Attali auprès de François Mitterrand ou par Henri Guaino auprès de Nicolas Sarkozy. Il est décrit par Le Monde comme faisant partie, avec le président de la République et le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler, des trois hommes qui « dirigent la France ».
En juillet 2018, dans le cadre de l’affaire Benalla, il est soupçonné d’avoir été en possession d’images de vidéosurveillance remises illégalement à Alexandre Benalla par trois officiers de police.