"L’apologétique musulmane a cru voir dans le syriaque Mnahmânâ (qui traduit le grec «Paraclet») le nom de Muhammad, ce qui est linguistiquement inadmissible (racines n-h-m et h-m-d respectivement), puis a pensé que le grec paraklètos était une mauvaise lecture pour périklutos (illustre, renommé, ce qui est la signification de Muhammad), ce qui soit reviendrait à traiter une langue indo-européenne comme une langue sémitique où priment les consonnes, soit découlerait de l’accusation d’«altération» des textes lancée par le Coran contre les Juifs et les Chrétiens." Marie-Thérèse Urvoy, Abécédaire du christianisme et de l’islam (éditions de Paris, 2008), page 69"