Les conditions ne sont pas réunies pour lever
l'interdiction de don de sang par les homosexuels, a estimé vendredi le
ministre de la Santé Marisol Touraine.
En juin, elle avait dit que
le don de sang par les hommes homosexuels ne serait bientôt plus
interdit en France. Mais le danger est grand, alors elle avoue :
"Je ne trouve pas normal qu'il y ait un élément de
discrimination, pour autant je ne peux lever l'interdiction qui existe
que si on me donne une garantie absolue que cela n'apportera pas plus de
risques pour les transfusés". "Aujourd'hui, je ne peux pas lever cette interdiction".
Quel est ce risque ? La plus grande prévalence du virus du
sida dans la communauté homosexuelle. Et pourquoi y a-t-il cette plus grande prévalence ? Ils n'osent pas l'avouer.
Phedre
Ouf!
Guizmoet
Aurait-elle, finalement, un peu de bon sens ?
cedric
D’un côté on interdit de don de sang les homosexuels. De l’autre on veut leur permettre d’adopter donc exposer l’enfant à aux risques que l’on sait. Une honte.
Kelkin
À Guizomet.
Quel bon sens ? Ces gens n’ont d’intérêt que pour eux-mêmes. Elle a simplement en mémoire ce qui est arrivé à Fabius à l’époque et elle en a un peu chaud aux fesses…
david
Les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas de transfusion de sang total …
Est ce un risque et lequel ?
Marino
TÊTU a demandé à deux soutiens des finalistes (Hollande/Aubry de rappeler leurs engagements envers les LGBT, et de dire pourquoi les homos et les trans devraient voter pour leur champion.
Il y a exactement six mois, la ministre de la Santé assurait que l’« on peut et on doit revoir cette politique » qui empêche les gays de donner leur sang, puisque « l’orientation sexuelle n’est pas en soi un risque » . Marisol Touraine poursuivait la promesse faite par le président François Hollande avant son élection, et réaffirmée à TÊTU l’interview d’Aurélie Filipetti l’an dernier).
Aurélie Filippetti : « Hollande exigera la fin de la discrimination pour le don du sang »
François Hollande est le premier à avoir demandé l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Pour François Hollande, les questions sociétales sont aussi importantes que les questions économiques et sociales. Il s’est engagé pour le mariage entre personnes de même sexe depuis 2004 et a été le premier (François 1er) signataire d’une proposition de loi socialiste en 2006. François Hollande fera voter en 2012 par le parlement le mariage et l’adoption. Il exigera la fin de la discrimination frappant les homosexuels pour le don du sang.
Des promesses qui semblaient rétrospectivement bien hâtives, car, depuis, la ministre de la Santé s’est confrontée, comme beaucoup avant elle, à la résistance de l’Etablissement français du sang (EFS). Et elle a effectué un revirement à 180° au micro de RMC et BFMTV
ATTENTION ! Auditionnée entre autres anthropologues, ethnologues et philosophe à l’Assemblée jeudi 13/12 , Elisabeth Badinter a défendu l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels, ainsi que la gestation pour autrui.
«On part toujours de l’idée qu’une femme est faite pour aimer les enfants qu’elle porte, je n’en peux plus de ce préjugé naturaliste qui est démenti chaque jour….»
yorgos
Cela fait belle lurette que Jean-Marie Lepen a répondu à la question…
Laurent
Je suis vraiment soulagé car j’avais peur que cela n’ait déjà été autorisé. Mon fils a souvent besoin de transfusions.
comitédupantalon
Encore une promesse de campagne abandonnée. Alors pourquoi ne pas appliquer le même principe de précaution vis à vis des enfants face Au mariage gay ?
bécassine
Je suppose que Mme Badinter a des enfants et des petits enfants et qu’elle les aime! Sinon, elle est un monstre! Alors qu’est-ce que c’est que cette idéologie de son 1er livre selon lequel “l’instinct maternel n’existe pas”, qu’il est “culturel”? Si elle a des problèmes avec la maternité, qu’elle n’en fasse pas une généralité! Mme Badinter, comme son mari, méprise les idées populaires et prend un malin plaisir à s’y opposer. Cette femme qui se croit suprêmement intelligente est une perverse qui s’ignore.
chouan 12
cette badinter, elle fait bien partie de cesd gens à pois chiche, elle trouve anormal qu’une mère aime son enfant, non elle est vraiment malade, il faut vite l’enfermer pour la soigner, franchement ces socialos ils m’en bouchent un coin tous les jours
C.B.
« Je ne peux lever l’interdiction qui existe que si l’on me donne une garantie absolue que cela n’apportera pas plus de risques pour les transfusés (…). Aujourd’hui, je ne peux pas lever cette interdiction »
Et pourquoi la phrase
« Je ne peux changer la définition actuelle du mariage que si l’on me donne une garantie absolue que cela n’apportera pas plus de risques pour les générations à venir (…).»
serait-elle moins pertinente? le principe de précaution prévaut ici aussi.
Si « on » ne voit pas de quels risques il est question, regarder la petite vidéo sur les perplexités d’Anatole: ses questions à la fin sont des questions essentielles.
Dominique Morin
Laurent,
Rassurez-vous, des précautions sont prises après les prélèvements et le sang testé. Il n’y a plus aucun risque en France de ce côté-là.
Mais les pratiques des hommes homosexuels continuent à poser de graves problèmes de santé publique.
Sodomie qui rend très inopérant le préservatif, multiplication des partenaires sexuels par centaines et autres pratiques très dangereuses justifient à elles-seules cette précaution de santé publique.
Si des homosexuels sont chastes, désolé pour eux, ils paient pour tous les autres et doivent comprendre qu’en faisant une exception pour eux, vu qu’on ne peut savoir qui fait précisément quoi et qui ment, on met en danger tout le monde et la confiance dans le don du sang pour les citoyens.
Barbara
En fait, on n’exclut pas les homosexuels : on exclut toutes les personnes ayant eu un comportement sexuel à risque dans la période de 4 mois précédant le prélèvement. Les personnes ayant été transfusées sont elles interdites à vie de donner leur sang. A qui la faute si les homosexuels ne peuvent donner leur sang ? Ils s’excluent d’eux-mêmes.
Il faut quand même rappeler qu’on ne donne pas son sang pour se faire plaisir. Il s’agit de sauver des gens, pas de leur apporter la mort.