La page “actualités” du site internet de l’Elysée évoque un certain nombre de disparitions. Etrange :
Le président de la loi sur la “fin de vie” s’est visiblement donné pour règle de ne jamais utiliser le terme “mort”. Ni euthanasie d’ailleurs. Ah si, on trouve le mot “mort” dans le communiqué lié au décès de Jimmy Carter… pour rappeler qu’il s’est opposé à la peine de mort. C’est donc ça : la mort n’existe plus. Quel magicien ce Macron !
Ce déni face à la mort est caractéristique de notre époque, qui a évacué toute transcendance, toute finitude angoissante, et se réfugie dans le plaisir, les loisirs, la drogue… Notre société est à la fois « thanatophobe et mortifère », effrayée par la mort tout en la donnant en même temps, de l’avortement à l’euthanasie. Face à cette peur de la mort, on euthanasie, on évacue les personnes âgées, on confine les malades et même les bien portants. On perd aussi la culture de l’accompagnement. La médecine se déshumanise au profit de la technique. C’est une question philosophique. Quelqu’un conscient de sa mortalité est quelqu’un de responsable. Plus on dénie la mort, plus on est irresponsable et moins on prend conscience que la vie est précieuse. Plus on nie la mort, plus elle angoisse.
Gaudete
S’ils ont disparu il faut passer une annonce pour les rechercher, avec ce froid s’ils couchent dehors, ils risquent de mourir!!!
Collapsus
Jusqu’au jour où on supprimera les cimetières au profit des crématoriums et funérariums pour le bilan carbone, la fête de la Toussaint et le jour des morts au profit d’Halloween pour la laïcité, les monuments aux Morts, la sonnerie aux morts et les messes de requiem. Par contre, aucun problème pour les cimetières de chiens et chats qui vont proliférer comme la fabrication de terreau avec les dépouilles funéraires…