Les évêques italiens font entendre leur voix sur le problème du référendum sur la fécondité assistée. Ils mouillent leur soutane et Benoît XVI les appuie.
Les évêques espagnols montent le ton vis-à-vis du gouvernement espagnol, au sujet de l’union des homosexuels, de l’adoption des enfants par les mêmes et bientôt de la renégociation de l’aide financière de l’état vers l’enseignement catholique. Benoît XVI relance les bases de la théologie de la famille et annonce qu’il se rendra en Espagne en 2006 pour la rencontre mondiale sur la famille.
Les évêques belges attaquent d’emblée sur l’union des homosexuels en parlant un vrai langage : "Avoir permis d’appeler +mariage+ l’union de deux hommes ou de deux
femmes est déjà un détournement du sens des mots et, surtout, de la
réalité fondamentale qu’ils désignent… Légaliser l’adoption dans un tel contexte augmenterait encore la
confusion par rapport à la différence sexuelle qui est le repère
fondateur de la famille". Et Benoît XVI rappelle qu’il "n’y a pas d’alternative au mariage et à la famille".
Les catholiques d’Europe sont confrontés au référendum. Benoît XVI rappelle les racines chrétiennes de l’Europe et déclare que l’UE ne peut être seulement géographique ou économique.
Mais que font les évêques de France? Le Pape regarde aussi la France, puisque le Cardinal Tauran était son envoyé spécial au jubilé du Puy. Alors, quand on a un Pape qui se soucie autant de l’Eglise et des problèmes rencontrés par ses fidèles, il ne faut pas hésiter à prendre la parole! Certes, les problèmes sont nombreux en France, mais "N’ayez pas peur…"