Nous relayons ce communiqué d'un collectif de responsables de la pastorale familiales de France :
La rencontre de lundi prochain organisée par le Conseil Famille et Société en direction des responsables de la pastorale familiale au niveau diocésain atteint des sommets.
Oranne de Mautort, organisatrice de cette journée, associe subtilement la référence au pape François, qui évoque le devoir de l'Eglise d'accompagner les brebis souffrantes, et un négationnisme doctrinal aux antipodes de l'Evangile. Au nom de l'accompagnement, la référence au péché n'existe plus. Il n'y a plus que des personnes blessées, de nouveaux modèles de familles à reconnaître pour ce qu'ils sont… etc. La question de l'accompagnement de la problématique de l'homosexualité comme celle des personnes divorcées engagées dans une nouvelle union sont le seul sujet digne d'intérêt. Et encore dans un sens souvent diamétralement opposé à celui du Catéchisme de l'Eglise Catholique et du Concile Vatican II. Exit aussi l'essentiel d'Amoris Laetitia qui consacre de magnifiques pages à la consolidation du modèle de la famille, celui de la Sainte Famille.
Car au fond, le Conseil Famille et Société et Oranne de Mautort, ne citent le pape que dans le sens de l'extrapolation.
Jamais aucune session sur l'encyclique Humanae Vitae pourtant fortement mise en avant par François… La question de l'avortement est incroyablement mise à l'écart.
Pour conclure, le conseil Famille et Société exerce un véritable travail de lobbying en maquillant son action derrière des messages où l'essentiel n'est jamais évoqué: le Christ mort et ressuscité qui nous sauve du péché et nous appelle à nous convertir en changeant de vie.
Un collectif de responsables de la pastorale familiale de France